L’assemblée du Conseil Général qui devait débattre des orientations budgétaires a approuvé les propositions du Président Eric Ciotti. Elles seront voté le 12 décembre prochain.
Quelques critiques sont bien venues des oppositions socialiste et communiste, exprimées de bonne manière mais sans toutefois altérer le climat détendu et presque convivial de l’assemblée.
Il faut dire que le président Eric Ciotti se comporte plus comme un véritable « speaker » anglo-saxon que comme un chef de majorité traditionnel. Preuve en est, les interventions de l’opposition étaient toujours accompagnées d’un hommage à la bonne gestion de la collectivité départementale.
Et d’ailleurs, aucune intervention n’est venue de la part des conseillers de la majorité dont on ne peut qu’admirer le mutisme, sauf pour ceux qui doivent illustrer des délibérations et qui ne vont pas au delà de la simple lecture d’un texte.
Bref, pas question de voix discordantes à l’horizon !
En fait, plus qu’une assemblée, avec la traditionnelle opposition entre majorité et minorité, on se serait cru dans un club anglais du Pall Mall où les comportements et les bonnes relations priment sur les différences d’opinions individuelles ou de groupes.
Ceci dit, en 2015, les recettes dont disposera le département seront en baisse de 30 millions en fonction, d’une part, de la baisse des dotations et compensations de l’État et de l’autre de la diminution des ressources propres (Droits de mutations et recettes fiscales).
La bonne gestion de la collectivité territoriale est concrétisée par une maîtrise des frais de fonctionnement, la sécurisation de la dette et un volume d’emprunt stable. Malgré ça, l’effort d’investissement sera maintenu, permettant la continuité dans le programme d’investissement et l’aide aux communes en terme de solidarité.
Bien évidemment, le président Ciotti proposera le maintien de la fiscalité au niveau actuel, ce qui lui a permis de critiquer la, à ses dires, « catastrophique politique économique du gouvernement axé sur l’impôt et non pas sur la réduction des dépenses ».
Les oppositions se sont donc limitées à une critique (?) de pure forme. Francis Tujague, au nom du groupe communiste, s’est retrouvé en allié d’Eric Ciotti dans les critiques au Gouvernement et a demandé une intégration de 20 millions en investissements pour donner de l’oxygène à l’économie locale.
Marie Louise Gourdon a eu, dans ce contexte défavorable, la lourde tâche de défendre la politique de la majorité parlementaire et elle l’a fait en rappelant les mesures d’accompagnement adoptées par le Gouvernement malgré les temps difficile : Pérennisation de l’augmentation des droits de mutation, augmentation de la FCTVA, possibilité de reprise à sa charge des allocations RSA.
Les délibérations du budget primitif permettront de mieux détailler les chiffres qui déclineront les orientations.
D’autres délibérations mineures ont été adoptées à l’unanimité.
Juste pour rappeler le maintien de l’appel à projets innovants en matière de santé et la subvention spéciale à l’équipe du professeur Hoffman pour ses travaux dans la recherche dont on a parlé ces dernières semaines.
