L’annonce de Michel Vauzelle de ne pas se représenter au Conseil Régional PACA a ouvert la course aux candidatures. Patrick Allemand , qui est le Premier Vice-Président, est aussi le … premier a se porter candidat à sa succession.
Lé défi s’annonce difficile pour le socialiste : Son image est écornée par les revers électoraux dans son département et sa ville d’origine, le parti souffre de résultats au niveau national, la présence d’un électorat de droite est historiquement massive dans les Alpes-Maritimes et, pour finir, le FN est sur une dynamique positive même si la candidature de Jean-Marie Le Pen ne s’inscrit pas dans un projet d’avenir.
De plus, au bord de la Méditerranée, la porosité des idées et quelques fois la similitude de comportement entre UMP et FN est aussi avérée et pèse au moment du vote dans l’isoloir.
Tous ces éléments font que l’ambition de Patrick Allemand n’est pas dénuée du risque d’une cruelle déception surtout si les autres partis de gauche (Communistes et Verts) ne font pas part d’une alliance électorale.
Et ce sera sans compter, bien entendu, sur les traditionnelles rivalités et les règlements de compte entre chapelles de la même famille (Azuréens contre Marseillais, loyalistes contre frondeurs, socialistes contre anciens socialistes (Guérini), clans et rivalités personnelles…) que Michel Vauzelle, grâce à sa stature, savait parfaitement maîtriser et qui risquent fort, en son absence, de se manifester dans toute l’ardeur des socialistes en pareilles circonstances.
Bref, le moins qu’on puisse dire c’est que, pour Patrick Allemand, « la route est escarpée » mais, sans aucun doute, le jeu en vaut la chandelle.
Déclaration de Patrick ALLEMAND (synthèse)
Le Président Michel Vauzelle vient d’annoncer sa décision de ne pas briguer un quatrième mandat.
Je suis le Premier Vice-Président de la Région auprès de Michel Vauzelle depuis trois mandats et j’ai exercé différentes responsabilités à ses côtés : le tourisme, le développement économique régional et depuis 2010, les relations internationales et l’Europe. J’ai vu notre région changer, je connais les défis qui sont devant nous.
Je fais part de ma disponibilité pour mener le combat de la gauche aux prochaines élections régionales face à Jean-Marie LE PEN et face à ce qu’il incarne comme danger pour la démocratie et pour notre Région.
