Dans un courrier adressé, lundi, à la Ministre de l’Éducation Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, le président du Conseil Général des Alpes-Maritimes a tenu à exprimer sa préoccupation suite aux comportements de mineurs qui ont refusé de respecter la minute de silence du 8 janvier dernier en hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo.
Le ton de l’interpellation de la Ministre de la part d’Eric Ciotti est clair et précis comme à son habitude : « Je dénonce avec force la réaction insupportable de ces jeunes qui portent atteinte aux valeurs de la République, à l’autorité au sein de l’Éducation Nationale et à la mémoire des victimes ».
Pour l’élu , ces perturbations auraient eu lieu dans au moins 70 établissements scolaires et devraient être sévèrement sanctionnées.
Madame Vallud-Belkam lui a répondu indirectement à l’occasion de son discours adressé aux recteurs d’académie et autres cadres supérieurs du système éducatif qu’elle a tenu hier en présence du Premier Ministre.
« Il y a eu des incidents : Une centaine a été remontée par le réseau rectoral, sans doute davantage. Tous ces incidents sont inacceptables. Ils ont fait l’objet de traitements immédiats, sous forme de dialogue éducatif et/ou de sanctions.
L’Ecole de la République et ses fonctionnaires ne tolèrent pas l’intolérable. Ils réagissent immédiatement, avec fermeté, souci d’éducation et conformément au droit, c’est-à-dire dans le cadre des règlements intérieurs des écoles et établissements.
Lorsque les faits nécessitent des sanctions, celles-ci sont proportionnées aux fautes commises, et systématiquement accompagnées d’un travail éducatif vis-à-vis des élèves, et d’une association des parents au caractère éducatif de la sanction. »
Fin du dossier ?