Dernier tour de chauffe de Christian Estrosi et sa troupe à 72 heures du deuxième tour de la présidentielle, une élection qui l’a vu engagé à 100% en soutien du président-candidat Emmanuel Macron.
Pour cette soirée , le ratissage était ample : les fidèles de toujours, ceux plus récents, ceux de la dernière heure et quelques convertis, tels Frédérique Grégoire-Concas ( président d’une association pour le droit des femmes) et Yann Librati ( président du conseil économique régional) , qu’on avait connu en tant que conseillers municipaux , membres du groupe socialiste.
Tous les deux, dans leur prise de parole, ont mis en avant la nécessité de dépasser les convictions personnelles pour faire barrage à MLP au nom des valeurs républicaines.
Devant une assistance qui n’avait pas besoin d’être convaincue , en présence des députés LREM locaux (qui de la « desaparecida » Marine Brenier que Christian Estrosi avait pourtant imposé comme sa successeur à la députation dans la 5è circonscription) de nombreux élus (en première file desquels on trouve le toujours présent Joseph Segura , maire de Saint-Laurent du Var) , de quelques aspirants à la députation, de collaborateurs, militants et sympathisants en grand nombre (environ 400), le maire de Nice a déroulé son argumentaire, en revenant dans le détail sur le débat télévisé de mercredi, analysant les programmes des deux candidats pour arriver à une conclusion escomptée : d’un côté il y a la maîtrise d’Emmanuel Macron, de l’autre l’impréparation de MLP.
Ayant pour objectif de rééditer la performance de 2017, quand il avait appelé de voter pour le » marcheur » au deuxième tour, réalisant un score de 60% ( le candidat avait obtenu 20% au premier tour), alors que dimanche 10 les niçois l’ont voté à la hauteur de 28%, Christian Estrosi s’est exprimé avec force pour un « vote de conviction » : « Dimanche il y aura le choix de voter pour que notre pays sorte de l’histoire ou qu’il soit à la hauteur de la sienne ».
Si les présents n’avaient pas besoin de cette sollicitation, c’est aux « amis des amis » que Christian Estrosi voulait s’adresser, même si indirectement, par le biais de ces ambassadeurs. Sauront- ils se faire entendre ?
