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21 novembre 2024

La révolution économique signée Banque centrale européenne.

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Dans sa réunion d’hier, est à la large majorité (ce qui n’est pas sans valeur lorsque s’affirme le dépassement du principe paralysant de l’unanimité dans la prise de décisions), la BCE a adopté le un vaste programme de rachat de dettes (QE).


C’est une pratique dont la FED, la Réserve fédérale américaine, est une habituée, ainsi que la Bank of England et la Bank of Japan mais en Europe, il faut bien le dire, c’est une grande première

Dès le mois de mars, les Banques centrales des 19 pays membres de la zone euro vont racheter des emprunts d’État pour un montant global de 60 milliards d’euros chaque mois et cela au moins jusqu’en septembre 2016. Le but c’est de ramener l’inflation dans la zone des 2% et, par là, garder bas les taux d’emprunt, diminuer le coût de la dette, créer les conditions pour la relance économique.

Un plan à la hauteur de ce qu’on attendait ?

Vu le montant de l’argent frais qui va être émis, vu la durée du programme, cet assouplissement monétaire a bien la bonne taille et le bon timing. C’est du moins l’avis des marchés.

L’autre bonne nouvelle c’est qu’il a été adopté à une large majorité au sein du Conseil des gouverneurs, il y a donc au sein de la zone euro un élan pour que ça fonctionne.

Parmi les hostiles, on imagine bien sûr les Allemands. Mais, il devraient être rassurés : Seulement 20% de ces rachats de dettes publiques seront soumis à un régime de risque partagé. Pour le reste, chaque Banque centrale devra assumer le risque. Donc, les fourmis allemandes ne financeront certainement les cigales méditerranéennes

Quels sont les effets qu’on peut attendre ?

Ces mesures ne produiront pas le miracle de relancer à elles seules l’économie atone de certains pays. On pourrait dire qu’ils sont une facilitation mais pas la solution.
D’ailleurs , le président de la BCE a insisté sur l’importance des autres politiques mises en œuvre pour restaurer la confiance dans la zone euro.

L’assouplissement quantitatif n’est pas l’alpha et l’oméga, mais un outil dans une palette multiple.

Super-Mario, dans le jour qui l’a consacré comme un des leaders européens et peut-être mondiaux (quelle capacité de leadership face à Christine Lagarde qui se limite à un rôle de seule représentation ) à voulu le souligner pour que les choses soient claires : Il y a d’une part le plan d’investissement de plus de 300 milliards promu par la Commission et puis les réformes en cours dans les pays en crise qui doivent continuer pour en obtenir les effets positifs attendus.

Certains analystes considèrent ce plan comme l’ultime occasion pour l’Europe de sortir de la crise. La demande subreptice que beaucoup se posent est : Et si jamais ça ne marchait pas ?

À tous ceux qui se demandent s’il a un plan B, Super Mario répond qu’il serait bien mieux, pour l’instant, de se consacrer entièrement au plan A.

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