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22 novembre 2024

Marc Concas renonce à son statut de Conseil général et passe à autre chose

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 » Quand je me suis porté candidat au Conseil Municipal de Nice, j’ai signé une charte éthique par laquelle je m’engageais à respecter deux principes : un élu doit se consacrer à un seul mandat et à vivre de revenus extra-politique (bref, avoir un métier ou des sources financières personnelles). »- explique Marc Concas que les niçois connaissent bien par sa présence militante à gauche et son rôle d’élu dans les différentes collectivités.


Résultat : à la fin de son mandat de conseiller général, Marc Concas, élu conseiller municipal lors des municipales de mars dernier, a appliqué ce qu’il avait signé et l’a annoncé au cours d’un point-presse qui sera aussi l’occasion d’une petite réunion conviviale avec ses amis et autres militants de son mouvement politique, « Mon parti c’est Nice ».

« Elu au Conseil Général en 2001 et reconduit en 2008, je renonce à postuler à ce mandat pour celui du Conseil Municipal de Nice. C’est un acte de cohérence et de respect envers mes électrices et électeurs »- dit-il avec son habituelle verve.

Puis arriva l’estocade à l’encontre de ses collègues de droite comme de gauche. « L’équation est simple : Je suis avocat et je ne vis pas des indemnités de mes charges politiques. Pour pouvoir exercer une activité professionnelle, quelle qu’elle soit, on ne peut exercer qu’un mandat à la fois. Les professionnels de la politique, eux, doivent forcement cumuler. Le bon exemple: la mairie de Nice a créé 9 territoires dont le périmètre coïncide avec les 9 cantons niçois. Et bien , les candidats umpistes seront les mêmes adjoints des territoires qui, de cette manière, pourront additionner les 1800 euros mensuels d’indemnités du CG aux 300 euros de conseiller municipal. Astucieux non ? Après on se lamente sur le fait que les gens ne croient plus en leurs poltiques !!! ».

Profitant de la circonstance, Marc Concas a voulu se situer en terme de positionnement sur l’échiquier local aujourd’hui:  » je suis hors tout investissement idéologique. Face à un problème, la question que je me pose est simple: quelle est la meilleure solution ? Serais-je centriste ou réformiste ? En fait , les étiquettes ne m’intéressent pas ».

« Par contre- continue-t-il avec une certaine ardeur  » je sais contre qui je suis: Le FN qui invoque le rétablissement de la peine de mort et la sortie de l’euro… rien que ça ? Et Christian Estrosi et sa politique-spectale payée avec l’argent des niçois ».

Marc Concas tourne donc une page et maintient un engagement. Comment ne pas y voir un signe vertueux face à certaines longévités politiques qui plongent les hommes et femmes politiques dans une sorte d’autisme ?

Bien sur, sa décision aura aussi été facilité par la forte difficulté de pouvoir être élu à nouveau dans un canton modifié version « mini-circonscription « , face à des adversaires qui s’annoncent compétitifs et combatifs.

Mais, quand bien même, ce n’est pas pour autant que l’on doit négliger sa justesse et sa valeur d’exemple. Et, si on voulait aller jusqu’au bout, pourquoi de pas interdire aussi d’être élue pour plus de deux mandats consécutifs pour la même fonction ?

Premier résultat : on y retrouverait une démocratie plus participative pour le plus grand bien de la « polis », y compris les citoyens.

Deuxième: plus de possibilités d’attirer des gens de valeur à la pratique politique et plus d’opportunités pour ces derniers de faire une expérience non définitive.

Et troisième, enfin : l’image des femmes/hommes politiques en sortirait améliorée et ils ne seraient plus considérés, pour certain(e)s comme des parasites .

Donc bravo, monsieur Marc Concas ! Qui sera le deuxième élu à suivre l’exemple et à faire son choix ?

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