Le placement, ce mercredi, des Alpes-Maritimes en « alerte attentat », pose une nouvelle fois la sécurité autour du Carnaval de Nice. On en avait déjà parlé, l’année dernière, après que les forces de police avaient interpellé, à cette même période, un ou plusieurs suspects, à Cannes, supposés vouloir organiser une action à cette occasion.
A l’époque, l’affaire avait été conduite en pleine discrétion et, une fois révélée, quelques mois après, avait provoqué une grosse colère de Christian Estrosi qui n’avait pas été informé par le Ministre de l’Intérieur… Un certain manuel Valls
Security first, bien entendu. Mais, quelles seront les conséquences économiques de cet état de fait à la veille du Carnaval qui est une des manifestations phares du calendrier événementiel niçois et azuréen ?
Le message adressé aux très nombreux touristes qui profitent des corso et autres festivités pour visiter la capitale azuréenne n’est pas des plus encourageants. Pourquoi allez prendre des risques pour voir des chars défiler – risquent fort de se dire certainement beaucoup de personnes ?
En fait, dans l’inévitable confusion qui dérive quand des milliers de personnes se réunissent, il n’est pas non plus très facile de mettre en place des consignes de sécurité très sévères et les faire appliquer : le défilé de Carnaval est une fête qu’on ne peut pas dénaturer en l’encadrant comme si on était dans un défilé.
Comment leur donner tort, surtout quand il s’agit de personnes souvent retraitées, donc peu enclines à l’aventure !
L’interrogation reste à ce stade sans réponse.