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25 novembre 2024

David Casteu, itinéraire d’un motard passionné et talentueux

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Septième du Paris-Dakar mi-janvier, David Casteu est venu, ce samedi, à la rencontre de ses fans et des férus de sports automobiles. Durant une heure, au Musée des Sports, il a raconté son parcours, expliqué ses galères, ses peurs mais surtout ses titres. Focus sur un Niçois qui réussit.


Sa jeunesse

« Mes parents étaient exploitants agricoles et mon père utilisait une petite moto pour travailler. Vers 7-8 ans je la piquais, j’ai vite pris le guidon. J’ai tout de suite été amoureux de la mécanique. Mon père m’a donné les premiers conseils, un vrai travail de base autour de la moto. J’ai fait des études autour de l’agriculture, c’est pourquoi j’ai un rapport particulier avec la terre. C’est cette passion de la moto associé à ce métier de paysan qui m’apporté ce recul. »

Sa ville, ses racines

« Ma famille est niçoise. Je suis fier de porter les couleurs de la ville. Quand j’arrive à l’aéroport de Nice, je me rends compte la chance que j’ai. Nice, c’est la beauté. J’adore partir mais j’adore encore plus revenir dans ma ville. Avoir mon drapeau au départ, à l’arrivée, c’est une grande fierté. La vie est faite de hasard, de rencontres, c’est ce qu’il s’est passé avec Christian Estrosi. Un jour, on s’est croisé dans la rue à Paris et il m’a dit : « On va faire quelque chose ensemble. Je te suis ».

Son année 2010

« Ca vraiment été une année particulière. Dans ce Dakar, j’étais en osmose avec ma moto. J’ai passé 5 étapes en tête du classement général mais j’ai voulu rester à fond et j’ai eu un grave accident. J’ai « brûlé un joker dans ma vie ». J’ai fait un mois et demi d’hôpital mais je n’avais qu’une hâte reprendre la compétition. Je gagne le titre de champion du monde, je reçois mon trophée à côté de stars comme Valentino Rossi. C’était un moment magique. C’est une immense fierté d’avoir remis un casque de cette année si spéciale au Musée du Sport et un autre à Christian Estrosi. »

Son ascension

« J’ai commencé en tant qu’amateur avec les éditions du Paris-Dakar 2003-2004-2005 dans cette classe. Je suis repéré par le Team Gauloises-KTM en 2005 et c’était une vraie chance d’être dans une telle structure. En 2007, je sauve la vie de mon coéquipier Isidre Esteve Pujol puis je monte sur le podium (2e), je reçois mon premier trophée. Ce sont des grands moments d’adrénaline. On revient différent d’un Dakar. »

Un souvenir

« Je m’arrête faire de l’essence à la frontière péruvienne. Une dame âgée me tend un tableau ou je pose avec son fils et me demande de le signer. Quand je repense à son aventure : développer la photo, l’encadrer, attendre un an, prendre le bus jusqu’à ce lieu et faire le chemin inverse. Ce sont des moments qui dépassent le sport. C’est magique ! »

La construction de son équipe

« J’étais frustré de la fin d’aventure avec la structure KTM. J’ai décidé, en 2010, de créer ma propre équipe. Depuis le début, je gère ma carrière comme un chef d’entreprise. Là, je voulais rassembler les gens autour de ma passion. Je savais qu’il fallait construire une base solide. Aujourd’hui, je ne suis rien sans les gens autour de moi. Il y a de la complicité, même de l’amour avec les mécaniciens. Je suis à fond dans le partage, je vis des choses exceptionnelles au quotidien. »

Crédit photo : Team David Casteu

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