La voie est tracée et claire : « l’Opéra est un projet artistique et culturel qui s’inscrit totalement dans l’ambition de la candidature de Nice au titre de capitale européenne de la culture en 2028 ». Telle est la feuille de route que le Maire de Nice Christian Estrosi a donné à toute l’équipe (élus délégués, direction générale et artistiques) en charge de l’institution musicale.
Message reçu par Bertrand Rossi, qui, après deux années perturbées par la pandémie, présente une programmation ambitieuse et riche de nouveautés. Tout d’abord quelques chiffes de la saison qui se termine: 341 levers de rideaux qui positionne l’Opéra de Nice juste derrière celle de Paris. Elles seront 355 dans la saison à venir, un nouveau record.
De même, le nombre de spectateurs est sensiblement augmenté par rapport à 2018-2019 (dernière saison pleine) : il ont été 85 000 contre 55 000 dont 12% de moins de 26 ans.
10 000 scolaires ont assisté à des spectacles et à des répétitions.
Autre signe d’excellence : l’Orchestre Philarmonique a été invitée aux Victoires de la musique classique, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et le sera aux Chorégies d’Orange.
Pour 2022-2023, l’ouverture de la saison débutera en septembre avec une nouveauté : le Festival Metal Up the Opera qui fera peut-être grincer les dents des puristes mais qui veut « décloisonner les arts et populariser, au sens noble du terme l’opéra » selon la volonté de son directeur général Bertrand Rossi toujours à la recherche d’un nouveau public. Ce spectacle sera suivi de la désormais traditionnelle « Réunion de famille » qui permettra de réunir en scène, orchestre symphonique, choeur et ballet.
La saison lyrique (de novembre à juin) ne compte pas moins de 7 nouvelles productions. Après des débuts timides en 2021-2022, la deuxième scène à la Diacosmie (à Nice Ouest) prendra du volume avec un mini-saison parallèle, pensée pour un public familiale et jeune et moins aguerri.
L’Orchestre Philarmonique sera à l’ouvre en 14 concerts – avec le « grand-rendez-vous » du concert du 1er de l’An) – sous la baguette du directeur principal Daniele Callegari, à sa deuxième saison, accompagné par son directeur associé, le niçois Lionel Bringuier. Là aussi deux nouveautés qui témoignent l’esprit d’ouverture : la première, 7 des concerts seront dirigés par des « cheffes » ! Le deuxième, la salle de l’Opéra sera remplacée en deux occasions par un récit-concert à La Cuisine, le nouveau théâtre éphémère à l’ouest et aux Franciscains grâce à la parfaite entente avec la direction du TNN, gérant de ces deux lieux.
Les concerts de musique de chambre – 21 en programme – continuerons au Musée Chagall et à l’Artistique.
Enfin, encore une nouveauté : le retour du Festival de Musique Sacré – au mois d’avril – après des années absence, qui se tiendra principalement à la Cathédrale Sainte-Reparate.
La saison chorégraphique – avec le Ballet dirigé par Eric Vu An, est également de première qualité : 7 programmes sont proposés, dont le ballet mythique Coppelia sur une musique de Leo Delibes qui enchantera les spectateurs lors des fêtes de fin d’années.
Bertrand Rossi et son équipe sont engagé à fond pour la propagation de la culture musicale avec les jeunes, futurs spectateurs de demain – en ligne de mire : les écoliers en collaboration avec la Ville, les collégiens en accord avec le Département, les lycéens qui bénéficieront du e-pass de la Région, les universitaires qui auront un accès privilégié (gratuitement ou à des tarifs attractifs) auront la possibilité d’approcher u monde qui n’est pas toujours le leur mais qui pourra le devenir, pourquoi pas.
Comme on peut facilement le constater, tous les ingrédients sont réunis pour une excellente saison qui fera de l’Opéra de Nice, un acteur principale du monde culturel national et un vecteur de l’attractivité de Nice.