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22 novembre 2024

Mouez Hassen : « Etre titulaire à 19 ans, une belle preuve de confiance »

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Intronisé gardien titulaire en début de saison à seulement 19 ans, Mouez Hassen montre de réels progrès au fil des rencontres de Ligue 1. Ce mardi, il se présentait face à la presse pour la première fois. Retour sur ses six premiers mois avec le maillot rouge et noir.


Comment avez-vous vécu cette nomination au poste de gardien titulaire ?

Au début de la saison, lors du stage de préparation, on partait à égalité avec Joris (Delle). Puis il s’est blessé et le coach m’a fait jouer. Il m’a fait confiance, je l’en remercie.

Tout n’a pas été simple au début…

Oui, j’ai vécu des débuts compliqués. Je n’étais pas en confiance, il y avait beaucoup de pression. Au fil des matches, je progresse et je prends confiance. Je pense avoir beaucoup progressé dans mes sorties aériennes. Quand tu as 19 ans et que face à toi, des professionnels de 34-35 ans arrivent, ce n’est pas simple d’être serein.

Parlez-nous de l’apport de Lionel Letizi (entraîneur des gardiens) et de Simon Pouplin (deuxième gardien)…

Lionel m’apporte énormément. Il me rassure avant les matches, me dit de rester serein, de suivre mon instinct. Simon me parle beaucoup pendant les entraînements et avant les rencontres. Je suis content de l’avoir à mes côtés au quotidien. Je prends de l’expérience avec lui.

« Un mal pour un bien »

Comment avez-vous ressenti cette « mise à l’écart » en fin d’année ?

Le club était dans une période compliquée, il y avait beaucoup de pression autour. C’était un bon choix, à ce moment, de mettre un gardien d’expérience. Sur le coup, ça été « un choc » mais au final, c’était un mal pour un bien. Je me suis remis en cause, j’ai retravaillé.

Côté terrain, un gros couac à Valenciennes mais depuis, le Gym est sur une belle série…

Après cette défaite à Valenciennes (2-0 en Coupe de France), on s’est parlé, on s’est dit qu’on devait se bouger. Tout le monde a fait son autocritique et on a bossé à fond. Depuis, les résultats sont là mais on n’a pas pris la grosse tête.

Face à Nantes, il n’a pas manqué grand-chose…

On s’attendait à un match compliqué entre deux équipes qui se tiennent au classement. Je n’ai touché que 2 ou 3 ballons. Devant, on n’a pas été assez efficace. C’était un match qui se jouait à un but, on perd deux points mais on continue notre bon chemin en 2015.

Vous venez de Fréjus et d’autres joueurs de l’effectif sont issus du bassin méditerranéen…

Cela montre que le club ne va pas chercher des joueurs partout. On les prend sur la Côte, dans la région. On se connaît tous très bien, on a joué les uns contre les autres (avec Amavi). C’est comme une famille et ça se ressent sur le terrain.

« Lloris, Ospina, ça donne envie… »

Quand on évoque Lloris (titulaire à Tottenham) et Ospina (titulaire à Arsenal), ça doit donner des frissons…

Bien sûr que ça donne des idées et des envies. Il faut travailler, plus que d’habitude pour suivre leur chemin et pourquoi ne pas faire encore mieux. J’ai bien regardé leur match samedi dernier lors de Tottenham-Arsenal (score final 2-1). Les deux ont réalisé une grande rencontre.

Quelle vie a-t-on à 19 ans, en tant que gardien titulaire dans un club professionnel ?

Parfois, je ne me rends pas compte de la chance que j’ai. C’est sûr que je n’ai pas la même vie que les autres de mon âge mais je suis content de mon choix. Je n’ai pas changé. Je ne me prends pas la tête, je joue à la Wii, à la PlayStation avec mes potes.

Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com

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