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22 novembre 2024

Rugby : Grasse – Nice, Un derby décisif

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P1016456_Medium_-2.jpg « Au match aller, il n’y a pas eu photo », admet Julien Schramm directeur du Rugby Nice Côte d’Azur. C’était le 15 octobre. Grasse, même si le score fut étriqué, avait eu la mainmise sur le match. Sans trembler, les Grassois avaient construit leur victoire. Depuis, les Niçois ont fini leur période de rodage. Les automatismes sont là. Les départs de Franck Alazet et de Laurent Hairabétian ont été digérés. Les arrivées à l’ouverture du Sud Africain Rudi Dames, de Laurent Buchet à l’arrière et de l’international géorgien Urushadze en numéro 8 ont rééquilibré l’équipe. Olivier Achaintre a modifié ses lignes arrières avec Jauffrey Marras qui est passé à la mêlée, Julien Kinane à l’aile, Eric Delage au centre. Ce réajustement pour l’instant paye. Mais le XV Niçois ne s’enflamme pas. La dernière rencontre contre Saint-Raphaël a laissé des traces : « On a gagné. C’est donc une bonne opération comptable mais nous y avons laissé des plumes », regrette le directeur du club. Urushadze a pris un carton rouge et sera suspendu. Olivier Guiran a pris un coup de poing. Il a du être hospitalisé dimanche soir pour se faire remettre les dents en place. Dean Moxham a un œil endommagé mais devrait pouvoir tenir sa place. Jonathan Cardona, Gwenaël Pontier sont incertains en raison de problème musculaire à la cuisse. Fabrice Bourroul est forfait en raison d’une entorse à la cheville. Hormis le dernier cité, tous les incertains sont des avants. Julien Schramm fustige les varois «Ils sont venus pour nous détruire et l’arbitre n’a pas su tenir le match ». Il ne masque pas son inquiétude pour dimanche : « Grasse est très solide devant. A l’heure actuelle nous ne possédons pas les armes pour les contrer. On aurait aimé avoir un effectif au complet ». Espérons pour les Niçois que d’ici dimanche, la majorité des blessés sera sur pied.

La conquète du ballon sera capitale
La conquète du ballon sera capitale
Eric Berdeu, président du RO Grasse, regrette, tout comme ses adversaires dominicaux de ne pas pouvoir aligner les quinze joueurs titulaires : « Contre Romans nous avons eu 13 joueurs indisponibles, 11 contre Draguignan. On va en récupérer quelques uns supplémentaires contre Nice mais on sera amoindri. A l’aller, nous avions gagné avec notre équipe type et des joueurs surmotivés. » Pourquoi autant de blessés du côté de Grasse ? On l’explique par l’état du terrain d’entraînement qui fragilise les organismes surtout des poids lourds. Les deux équipes jouent profil bas et supposent les rugbymen d’en face supérieurs. « Nice est dans une très bonne phase. Par rapport au mois d’octobre, la tendance s’est inversée et ils se sont renforcés. » Le président Grassois respecte son homologue azuréen et son développement : « Ils se structurent et un gros club se fera dans la capitale azuréenne ce qui est logique étant donné la grandeur de la ville. Nous, on a fait un exploit en restant trois ans en Fédérale 1 grâce à des gens au club d’une très grande valeur. Notre objectif est de remonter mais on ne pourra pas aller au-delà. On rivalise aujourd’hui avec le RNCA car on figure dans la même poule mais cette rivalité ne peut pas exister sur le long terme car on ne joue pas dans la même catégorie ».

A trop flatter l’adversaire, on en devient suspect. Toutes ces paroles sont de bonne guerre. Cette guerre qu’on voit sur les terrains de rugby où les joueurs ne refusent jamais le combat, le contact et le sacrifice pour le coéquipier. Une bataille rugbystique dans les règles de l’art pour la victoire et l’amour du jeu (d’abord la victoire évidemment) s’annonce pour dimanche à Perdigon. Le vainqueur, comme au match aller, sera l’ovalie azuréenne.

Rappel du match aller : https://www.nicepremium.fr/article/grasse-bat-nice-(15-18)-et-le-rugby-sort-grand-vainqueur.1233.html


Mac Donald’s nouveau partenaire du RNCA

« Le rugby est un sport aux valeurs qui séduisent, des valeurs d’équipe, de dynamisme. » Serge Jahier, directeur marché de la filiale Mac Donald’s Nice, explique les raisons du partenariat de sa société avec le club de rugby de Nice.

Serge Jahier (à gauche) et Christian Baldacchino présentent le partenariat
Serge Jahier (à gauche) et Christian Baldacchino présentent le partenariat
Il arbore fièrement le maillot numéro 6 du RNCA. Mac Donald’s rejoint les nombreux partenaires du rugby niçois. Il résume l’engagement de sa société pour le sport qui monte en ce moment avec 10 000 spectateurs en moyenne dans le Top 14 : « C’est une rencontre, une opportunité, une aventure. Ce n’est pas un sponsoring et on peut faire beaucoup de choses.». Beaucoup de choses et pas seulement pour l’équipe fanion. Il est prévu que toutes les équipes et les 600 licenciés du club profitent de cet accord autour du ballon ovale. « Ce n’est pas seulement apporter un chèque. C’est un partenariat évolutif et citoyen. Il n’est pas limité dans le temps et sera évolutif ».

Le RNCA se porte bien, se structure avec le président Christian Baldacchino aux manettes. Il le compare à une start-up qui se développe et grandit. Les résultats sportifs sont là. Une montée en division supérieure est raisonnablement envisageable. Le RNCA se retrouve même victime de son succès. Pour la première année, par manque de terrain et d’éducateur, le club a du refuser des jeunes rugbymen. Est-ce l’effet RNCA avant l’effet Coupe du Monde ? Certainement. « L’objectif reste de créer un centre de vie et d’échange aux Arboras entièrement dédié au rugby », confie Christian Baldacchino. Parce que Serge Jahier croit en ce projet, Mac Donald’s a décidé de s’engager et d’accompagner le développement du RNCA.

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