26 personnes ont été arrêtées au cours d’une vaste opération anti-drogue et autres trafics, ce lundi soir. La police a bouclé le quartier Trachel pendant 2 heures. Étaient visés les dealers et autres trafficants qui touchent ce secteur de la capitale azuréenne.
C’était l’occasion pour les élus et autres candidats de s’exprimer.
Pour Patrick Mottard, conseiller général sortant et candidat aux départementales pour ce même canton: « Depuis des mois et des mois au côté de la population, je ne cesse pas de demander aux pouvoirs publics de réagir face à la dégradation du climat social dans le quartier populaire de Trachel (qui dans l’ancien découpage ne faisait pourtant pas parti de mon canton). Les trafics en tout genre ne cessent en effet de s’y développer , de prospérer et de rendre la vie difficile aux riverains. Et je ne parle même pas de ce qu’on nomme pudiquement les « incivilités ». Un certain nombre de lieux sont d’ailleurs connus pour abriter cette économie souterraine (en fait pas si souterraine que cela…).
L’opération de lundi qui a conduit à 26 interpellations était donc attendue, très attendue. Mais soyons clair, : elle n’a d’intérêt que si elle marque une volonté ferme des services de l’Etat et de la municipalité de faire de la pacification de ce quartier une priorité. A ma place, au côté des riverains comme pour la mobilisation qui a sauvé le square Jeanpierre, je vais continuer à jouer le rôle de la vigie ».
Une réaction vient aussi de la part de Gaël Nofri, conseiller municipal et métropolitain et candidat aux élections départementales de ce 5ème canton de Nice :
» L’opération qui a été menée rue Trachel par les forces de l’ordre l’a été à l’initiative des riverains et des associations syndicales du quartier. Celle-ci témoigne donc à la fois de la dégradation de la situation dans le quartier, de l’exaspération légitime de la population, mais aussi d’un refus du fatalisme des niçois confrontés à l’insécurité, la paupérisation et leur abandon part la municipalité.
En effet, au delà des annonces médiatiques du Maire qui prétend sans cesse « créer » des brigades sans jamais donner moyens et missions à celles-ci, le constat est sans appel : l’échec. Cet échec est celui d’un quartier dans lequel la politique de la Ville, l’insécurité et l’immigration ont détruit la tranquillité et la qualité de vie. Nous ne parviendrons pas à mettre un terme à cet échec en poursuivant la même politique, en se félicitant de la construction de nouveaux logements sociaux prévus par le PNRQAD ou en faisant preuve d’un angélisme navrant comme le fait le Conseiller Général de Gauche du secteur ».
