On ne dit pas que la meilleure défense est l’attaque ?
Après un résultat électoral en demi-teinte et les ambitions rénovées de son rival Eric Ciotti conforté par sa réélection à l’assemblée nationale, ne fait pas mystère de convoiter la mairie de Nice . En fait, même si il ne le dit pas mais il le fait dire à ses affidés, la réponse de Christian Estrosi ne s’est pas fait attendre, même elle a plutôt surpris par son anticipation par rapport au calendrier électoral (2026).
Si Eric Ciotti pensait de se trouver en face un des dauphins pilotés par Christian Estrosi, retiré après 3 mandatures (18 ans au total), et profiter d’une possible/probable alliance de fait avec le RN et ses électeurs (une répétition du model mis en place aux législatives) ce ne sera pas, malheureusement pour lui, Christian Estrosi lui-même, qu’il lui faudra affronter, ce qui change la donne et rend plus difficile l’entreprise.
« Mon ambition c’est Nice. La feuille de route pour 2026 est claire, et découle de l’élection de 2020. Nous ferons ce pourquoi nous avons reçu mandat, mais il nous faut aussi voir encore plus loin, vers Nice 2032. » A déclaré le maire de Nice lors de la traditionnelle réunion conviviale de l’association « Les Amis du maire » qui a eu lieu ce jeudi dans les jardins des Arènes de Cimiez devant un millier de convenus.
Au cours de celle-ci, il est revenu sur la situation politique nationale, il a confirmé de ne plus ambitionner à un rôle national (même s’il ne renoncera pas » à peser » dans le débat) mais il a surtout revendiqué la « centralité de la commune » sur l’échiquier politique.
Évoquant une organisation des politiques publiques suivant le principe de la subsidiarité, il préconise une nouvelle loi de décentralisation qui devrait confier davantage des responsabilités (et pouvoir pour les exercer en termes administratifs, santé et sécurité).
