En ces temps de disette économique et de morosité, une hirondelle ne fait pas encore le printemps mais puisqu’on approche à la date fatidique… Pourquoi ne pas afficher un sourire optimiste ?
Et oui, si faire dire du bien du Gouvernement aux entrepreneurs est plus douloureux que de se faire arracher une dent de sagesse sans anesthésie… et bien il semble que, pour une fois, une loi soit en train de (leur) servir à quelque chose.
Il s’agit du Contrat de génération qui permet de recruter un jeune en CDI à condition que l’entreprise (moins de 300 salariés) ait un salarié de 57 ans et plus, de manière à favoriser l’échange des expériences et du savoir faire intergénérationnel.
A la clé… Une aide de 4 000 euros par an pendant 3 ans.
Un emploi aidé donc mais, pour une fois, dans la bonne direction.
C’est la raison de l’engagement des organismes consulaires (CCI, CMA et Chambre de l’Agriculture, qui ont signé avec les services de l’État (Direccte- ancien direction du travail) une convention pour informer, sensibiliser et aider les TPE/PME à utiliser cette opportunité.
Au delà du simple bénéfice financier, le dispositif permet aux jeunes, sans autre condition que d’avoir entre 16 et 25 ans, de rentrer dans l’entreprise et d’y faire leur place avec l’accompagnement tutoré d’un ancien de la maison.
Une sorte de relais auquel on prête volontiers un côté symbolique !
Parti en sourdine (la loi date du 1er mars 2013), le Contrat de génération a décollé suite à l’accord entre Direccte et les chambres consulaires pour sa promotion et l’accompagnement des entreprises et surtout des entrepreneurs dans son application.
A ce jour, 775 emplois ont été créés ainsi dans les Alpes-Maritimes alors qu’on estime à 45 000 le nombre au niveau national.
C’est donc avec le sourire que Patricia Allouch (CMA) et Laurent Lachkar (CCI) ont présenté un premier bilan au cours d’un point-presse en présentant l’histoire de l’entreprise Ilardo.