Ils ne sont pas nombreux mais au moins ils donnent l’impression d’avoir les idées claires. Avant tout, en matière d’alliances dans le département, les Ecologistes Verts ont refusé la méthode errante d’aller une fois avec les socialistes et l’autre avec le FdG. Ils ont choisi le cadre d’un partenariat classique avec les forces de gauche (PS, PRG, MRC), exception faite pour le canton de Vence.
Ensuite, les Verts-écologistes seront directement engagés dans la bataille électorale avec des hommes et des femmes de terrain qui présentent des sensibilités diverses (associatives, société civile) mais un dénominateur commun : le mieux vivre décliné dans le domaine économique, sociétal et environnemental.
Naturellement, chaque canton, en fait des mini-circonscriptions, a ses besoins et ses demandes et il n’est pas toujours facile de faire le maillage entre les grandes agglomérations urbaines du littoral et les zones rurales des vallées.
Et puis, quoi dire aux électeurs d’une collectivité dont les compétences ne sont encore définies par la loi et qui risque de devenir une agence sociale ?
C’est dans ce contexte et avec cet état d’esprit que les candidat(e)s verts sont sur le terrain pour demander un vote de confiance avec l’espoir de pouvoir être représenté dans l’hémicycle du boulevard du Mercantour. Objectif ? Garantir la présence d’une sensibilité qui est parfois abandonnée au profit de quelques intérêts bien plus concrets.
D’ailleurs, un des candidats (nous ne donnerons pas son nom, mais on lui attribue bien volontiers la palme de la perspicacité) a tourné en positif cette faiblesse électorale : il vaut mieux voter pour notre liste, au moins notre voix ne sera pas noyée dans une majorité monocorde gérée par son président et quelques barons !
Et s’il avait raison ?
