Un film allemand de 112 minutes sorti en 2019 dans les salles
Eduard Sporck, chef d’orchestre de renommée mondiale, accepte de fonder un orchestre mêlant jeunes Israéliens et Palestiniens pour délivrer un message de paix.
Il est rapidement confronté à des jeunes musiciens qui ont grandi dans un état de guerre et de répression… et loin d’être en harmonie. Les deux meilleurs violonistes, Layla, la palestinienne émancipée, et le beau israélien Ron, se méfient profondément l’un de l’autre, sur scène comme à l’extérieur. Sporck réussira-t-il (à faire oublier ) et fera-t-il oublier aux jeunes leur haine, au moins (jusqu’au concert) pendant les trois semaines avant le concert ?
Encore une nouvelle preuve que toutes les meilleures intentions du monde ne suffisent pas à faire un bon film.
Et une fois cette base posée, le film ne va faire que déployer le cahier des charges attendu pour ce type de récit – les affrontements entre deux camps a priori irréconciliables, accompagnés par quelques rapprochements ici et là – au fil de personnages enfermés dans des archétypes et fort peu nuancés.
Crescendo clame haut et fort le noble message qu’il veut délivrer mais aurait gagné à faire exactement l’inverse : suggérer au lieu de marteler. Et ce même s’il évite le piège du pur happy end qui l’aurait rendu totalement hors- sol.
