Pour affronter un poids lourds du dispositif umpiste tel qu’Auguste Verola* (en duo avec Françoise Monier) dont la présence aux conseils municipal et général se perd dans la nuit des temps et dont l’ancrage dans le territoire est avéré, le FN a mis sur le terrain un duo bien assorti et volontaire.
L’envie de bien faire ne manque certes pas à Michèle Salles, une restauratrice avec pignon sur rue dans une des artères les plus bourgeoises d’un canton qui se veut la voix du citoyen de base.
Plus engagé dans la vie politique, le jeune Anthony Bonamy représente lui cette génération de jeunes dont l’engagement direct dans la vie politique est la conséquence logique du militantisme. Après quelques années à l’international (en Chine,), il est revenu dans sa région bien armé de convictions et d’ambitions.
Ce duo « à droite toute » ne manquera pas de piment.
« Nous sommes les candidats patriotes dans le canton de Nice 1. Notre objectif est double : Au niveau local, nous serons un bouclier face aux politiques désastreuses de l’UMPS et nous contribuerons à l’édifice politique de Marine Le Pen au niveau national. » affirment d’emblée les deux candidats.
Nice Premium: Quels seront vos thèmes de campagne ?
AB/MS : Il y en a beaucoup ! Lutter contre le communautarisme, le proxénétisme, la perte de typicité des quartiers niçois et agir en matière de sécurité. Il y a une situation d’urgence et le département nous offre des outils pour cela. Chaque jour, nos rues croulent sous de nouveaux problèmes, conséquences de l’immigration massive. Il faut endiguer le phénomène du fondamentalisme religieux et garantir le principe de laïcité à l’école. Le quartier de la gare est devenu une véritable zone de trafics. Trafics humains avec le passage de nombreux clandestins (Plus de 120 000 personnes l’année dernière) trafics de drogue, insécurité. L’actualité de la rue Paganini nous donne une nouvelle fois raison…nous tâcherons d’intervenir !
NP: Vous affirmez vouloir « remettre les choses à l’endroit » qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
AB/MS : Revenir au réel face à des candidats UMPS qui n’utilisent l’alibi de la proximité que pour assurer la reconduction de leurs mandats. Nous favoriserons la résolution des problèmes immédiats de la vie quotidienne. Dire stop aux projets pharaoniques que le système « Estrosi-Ciotti » met en chantier avec l’argent des niçois. Mettre fin à l’endettement des générations futures auprès d’établissements bancaires privés dont nous devenons dépendants. Faire la part entre les dépenses destinées à la promotion des élus et les vrais besoins des niçois. D’ailleurs, de l’avenue Jean Médecin jusqu’à Magnan, il suffit de descendre patiemment les rues pour s’apercevoir du déclassement progressif de certains quartiers au profit de l’hyper-centre.
NP : Il y aussi un volet économique et social fort dans vos objectifs…
AB/MS : Oui, nous souhaitons redéfinir les critères d’attribution des logements sociaux en favorisant le critère d’ancienneté. Nous souhaitons sanctionner les vrais fraudeurs, à savoir nos hommes politiques responsables de la ruine de nos caisses d’allocations et de notre pays… Selon un dossier sur les finances des départements mis en ligne par « Contribuables Associés » le 16 février dernier, les Alpes-Maritimes sont 9èmes dans le Top 10 « des départements les plus taxateurs par habitant ». Nous ferons donc des économies sur les frais de fonctionnement tout en nous attachant aux vrais besoins de la population.
NP: votre binôme possède une spécificité particulière ?
AB/MS : Oui, par notre complémentarité, nous sommes attachés aux politiques dites « localistes » qui favorisent les circuits courts moins onéreux et peu polluants. Ainsi, nous défendrons les intérêts de nos TPE, commerçants, artisans. Nous tenterons notamment d’imposer les cantines Bio ou de produits locaux dans les collèges. Contrairement à ce qui se dit, cela ne génère pas forcément de coûts supplémentaires et si c’était le cas, nous n’hésiterons pas à regarder pour réduire les dépenses ailleurs. Nous considérons que l’état doit protéger sa population dans toutes ses composantes, ainsi, elle se doit d’assurer la sécurité alimentaire dans ses établissements scolaires. L’intérêt étant double : un meilleur épanouissement pour nos enfants et la réduction de dépenses publiques. La cohérence économique et sociale locale est une priorité qui doit s’exprimer dans tous les domaines et pour tous…
NP: Certains prétendent que vous ne connaitriez pas le terrain…
AB/MS : C’est une grossière erreur ! Si nous admettons le principe d’un enjeu national fort, nous n’oublions pas le local ! Moi ( ndlr Michèle Salles ) j’ habite sur le canton depuis 10 ans, je suis commerçante et donc à l’écoute des gens. Moi ( ndlr Antony Bonamy) je vis entre la vallée du Paillon et Nice, j’ai appréhendé de manière sérieuse le canton notamment au travers d’une longue période de consultations et a su élaborer une liste de propositions et d’objectifs en totale cohérence avec les besoins des habitants. Notre binôme est complémentaire. Nos adversaires, eux, se débattent comme ils peuvent. Ils n’assument pas leur échec. Ce qui compte avant tout, c’est l’engagement, l’expertise et les compétences.
NP : Un dernier mot ?
AB/MS : Nous affirmons que la proximité c’est nous car la protection de la population sera notre unique objectif ! Pour faire face à l’UMPS qui ne formera bientôt plus qu’un seul parti, le Front National est le dernier recours et la seule option.
