A l’occasion de ce dimanche 8 mars, les militantes et militants du Parti socialiste ont défilé avec les associations membres du Collectif Départemental pour le Droits des Femmes (CDDF) des Alpes-Maritimes.
A cette occasion, des rues ont été rebaptisées de noms de femmes qui se sont distinguées par leurs combats et/ou par leurs réalisations seront renommés.
Le Parti socialiste a choisi de renommer une rue au nom de Simone Veil car, même si ce choix peut paraître a priori « facile », il revêt à leurs yeux une symbolique particulièrement forte étant un Parti refusant le sectarisme.
La loi Veil, faut-il le rappeler, a été promulguée le 17 janvier 1975. L’ouverture des débats avait eu lieu le 26 novembre 1974, un jour où la ministre de la Santé, Madame Simone Veil (elle avait alors 47 ans), seule ministre femme, devant seulement 9 femmes et 469 hommes dont certains étaient très hostiles, avait défendu dignement et courageusement un texte pour « faire partager une conviction de femme ».
Elle s’était même « excusée de le faire devant cette assemblée presque exclusivement composée d’hommes ». Elle allait faire voter la loi sur le droit à l’avortement. Une loi qui allait changer la vie des femmes.
C’est une loi importante qui symbolise un acquis majeur de l’émancipation des femmes et qui a été votée grâce à un consensus trans-partisan peu commun.
40 ans après l’adoption de la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), c’est une impérieuse nécessité que de poursuivre ce combat.
Cette année politique 2015 observera quant à elle une nouvelle avancée dans ce combat, l’entrée des femmes, pour 50 % dans les assemblées départementales.
Fouzia AYOUB, déléguée à l’Egalité au sein du PS des AM