Habitués aux mêlées et aux plaquages de son cher rugby°, les coups bas de la politique ne le font, pour l’instant, pas vaciller plus que ça. On parle de Marc-André Domergue, chargé de mission de Marie-Christine Arnautu au sein de la Fédération des Alpes-Maritimes du Front National et, à ce titre, antenne niçoise de la patronne qui, élue au Parlement européen, ne peut assurer une présence au quotidien.
Conseiller municipal (le seul à être resté fidèle à l’élue européenne après la fuite de la diaspora de ceux qui sont devenus les élus indépendants) et métropolitain, il se présente aussi aux élections départementales (en duo avec Odile Tixier de Gubernatis) dans un canton particulièrement sensible, Nice 8 qui comprend les quartiers de Vauban, Lyautey, Riquier, Saint-Roch, Roquebillère et Saint-Charles.
Un canton populaire où Marc-André Domergue et sa colistière veulent faire valoir leur discours habituel : critique sans concession du système Estrosi-Ciotti qui règne sur la ville, la métropole et le département.
« Un système dont les deux mamelles sont le clanisme et le clientélisme » affirme le candidat frontiste. La preuve ? Les deux candidats umpistes sont co-responsables par les fonctions d’adjoints au maire de Nice ».
La critique à la politique de Christian Estrosi est sans concession : « l’UMP préfère endetter la ville avec un tramway souterrain, financer un centre « artistique » aux anciens abattoirs ou encore installer dans les locaux de Côte Azur Habitat* une nouvelle grande mosquée pilotée par UOIF, association supposée proche des Frères Musulmans.
Pour Marc-André Domergue et Odile Tixier de Gubernatis , par contre, les besoins de ces quartiers sont immenses: » le couverture du Paillon pour des espaces verts et sportifs, de nouvelles crèches, la propreté des rues, l’amélioration de la circulation et du stationnement ou encore la rénovation de la gare Riquier.
Et, dulcis in fundo, une consultation de tous les niçois pour trouver une solution pour la prison… d’ailleurs, quand on goûte au référendum, pourquoi se limiter ?
D’où l’appel des candidats frontistes aux électeurs: » Les 22 et 29 mars prochains nous avons une chance unique de mettre un coup d’arrêt à toutes ces compromissions et trahisons ».
