Avec son Livre Blanc sur le logement, le MEDEF a voulu rappeler qu’emploi et logement étaient intimement liés. Acteur majeur par son poids économique, le secteur de la construction joue également un rôle clé dans la transition énergétique (le bâtiment représente 40% de la consommation énergétique) et pour l’emploi.
En proposant des solutions pragmatiques*, le MEDEF, la FNAIM, la FFB et la FPI considèrent que relancer le secteur du logement est un des leviers majeurs du redressement de l’activité économique et de l’emploi.
Mobilité professionnelle et mobilité résidentielle doivent mieux s’articuler ; et le logement ne doit plus être un frein pour les salariés français qui en font, après l’emploi, leur préoccupation majeure.
Pour la FNAIM, membre du MEDEF et participant actif à l’élaboration du Livre Blanc, la politique du logement doit, en effet, intégrer les 34 millions de logements du parc existant dans sa vision : construire n’est pas la seule solution.
Dans le cadre du Livre blanc du MEDEF, la FNAIM focalise ses propositions particulièrement autour de trois axes majeurs :
La rénovation du parc existant. Pour la FNAIM, il est, notamment, nécessaire d’améliorer les dispositifs financiers incitatifs existants en veillant à leur pérennité : maintenir le taux de TVA à 5,5% sur les travaux de rénovation énergétique et le Crédit d’impôt pour la transition énergétique. Dans les copropriétés, les dispositifs spécifiques comme l’éco-PTZ collectif, doivent prévoir des durées de validité longues afin de tenir compte des processus de décisions imposés par la législation (tenue des assemblées générales).
L’instauration d’un véritable statut du bailleur privé doté d’un régime fiscal adapté et pérenne dans le temps, réclamé de longue date par la FNAIM, est toujours aussi urgent.
D’autres mesures sont tout aussi nécessaires, comme par exemple :
- l’abrogation des dispositions les plus contreproductives de la loi ALUR, notamment
l’encadrement des loyers ; - la révision des règles de répercussion des charges auprès des locataires ;
- la simplification et le raccourcissement des procédures à l’encontre des locataires défaillants de mauvaise foi ;
- l’assouplissement des conditions permettant au propriétaire de retrouver l’usage de son bien en fin de bail.