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22 novembre 2024

« Le casse du siècle », il y a 46 ans à Nice

Lorenzo Sinic
Lorenzo Sinic
Journaliste pour Nice Premium depuis Juillet 2021. Responsable de la publication et des podcasts de Nice Premium. Rédacteur principal pour les catégories "Sport" et "OGC Nice".

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Le 19 juillet 1976, la Société Générale de Nice est victime d’un braquage qui a marqué l’histoire de la capitale azuréenne, mais aussi de la France.

Il y a 46 ans, Nice se réveillait dans la stupeur en apprenant la disparition de près de 46 millions de francs (l’équivalent de 29 millions d’euros) de la salle des coffres de la Société Générale situé sur l’avenue Jean Médecin. À l’ouverture de la salle des coffres, on remarque un message destiné à narguer les autorités et la direction de la banque est inscrit sur un billet laissé sur place : « Ni coup de feu, ni violence, ni haine ».

Les clients de la Société Générale venus voir si leur coffre fait partie des dérobés

C’est une équipe de 15 malfaiteurs d’abord passés par les égouts, puis par une galerie de 8 mètres qu’ils avaient au préalable creusée à la main pendant trois mois, qui sont les auteurs de ce coup sensationnel.

Les forces de l’ordre découvrant le passage emprunté par l’équipe

À la tête de ce commando de voleurs, un niçois qui se voyait en haut de l’affiche, Albert Spaggiari. Arrêté à Nice en octobre 1976, il s’évade l’année suivante du bureau du juge d’instruction en sautant par la fenêtre. Il sera tout de même condamné à perpétuité par contumace, mais mourra sans jamais être repris.

Albert Spaggiari entouré de ses avocats

Dans un livre intitulé « La vérité sur le casse de Nice », publié en 2010, un homme se proclame comme le véritable cerveau du casse. Plusieurs années plus tard, l’identité de l’auteur ce livre a été dévoilée, il s’agit d’une figure du milieu marseillais, Jacques Cassandri. Bien que les faits soient prescrits, Cassandri s’est tout de même retrouvé dans le box des accusés et a été condamné à 30 mois de prison pour blanchiment. Il était à la tête d’un patrimoine considérable constitué de nombreux fonds de commerce et biens immobiliers, exploités via sa famille alors qu’il était interdit bancaire en 1976.

Jamais le butin n’a été retrouvé et plusieurs zones d’ombres subsistent encore à éclaircir dans cette affaire.

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  • Lorenzo Sinic

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