Des nouveaux noms de rues et autres emplacements citadins apparaitront dans la toponomastique de la ville afin d’honorer des personnalités qui se sont particulièrement distinguées dans leur carrière et leur vie. La Commission des noms de rues les proposera au Conseil Municipal mais, étant décidées à l’unanimité, nul doute qu’ils seront adoptés lors de la prochaine séance publique.
En hommage aux victimes de la barbarie et du terrorisme et à la mémoire d’Hervé Gourdel, il est proposé de créer un espace de recueillement sur la Colline du Château qui donnera lieu à un concours d’artistes invités à concevoir un lieu de rassemblement avec une stèle, symbole de paix.
Il est également proposé que les rues et les allées autour du Stade Allianz Riviera soient réservées aux grands sportifs.
Ainsi la commission souhaite que l’allée qui part du boulevard des Jardiniers pour rejoindre le musée du Sport devienne l’allée Camille Muffat qui donnera aussi son nom au Bassin Olympique.
Alain MIMOUN, légende de l’athlétisme français, disparu en 2012, pourrait aussi donner son nom à la rue qui relie le boulevard des Jardiniers au boulevard du Mercantour (rue dénommée rue du Sapin).
Le boxeur Sam JOUBIJ qui a fondé l’Ariane Boxing Club, pourrait donner son nom au futur gymnase de futsal du quartier de L’Ariane.
Sébastien GIAUME, Président du lutte-club de Nice, créateur du Challenge international de lutte Henri Deglane, disparu en 2013, donnerait son nom à l’espace public et au jardin situé face à la salle Leyrit, rue Fornéro Meneï.
Le stade des Arboras deviendrait le stade des Arboras/ Marcel VOLOT, en mémoire de cette grande figure du rugby niçois.
Dans le quartier Auvare, la voie nouvelle prenant naissance sur l’avenue du Maréchal Vauban porterait le nom de rue Georges JANVIER, gardien de la paix décédé dans l’exercice de ses fonctions à Nice, en 1995.
L’espace situé le long de l’avenue des Diables bleus entre la rue du 22e BCA et la rue Honoré Bailet deviendrait Jardin des CHASSEURS ALPINS en hommage aux 6e, 7e, et 22e bataillons.
Sur proposition du président de « La Mémoire des Fusillés de l’Ariane », et à la demande des copropriétaires du 15, avenue Giacobi, il est donné un avis favorable pour la pose d’une plaque commémorative du nom de Marcel MIGNONE, mort en Algérie le 6 mai 1956.
Il est aussi proposé que l’Ecole des Orangers (bilingue français-niçois), du quartier Saint-Roch, porte le nom d’André COMPAN, grand professeur d’histoire et de niçois, disparu en 2010. L’avis du Conseil d’Ecole sera préalablement recueilli.
José BALARELLO, avocat, sénateur des Alpes-Maritimes, conseiller général, maire de Tende, ancien président de Côte d’Azur Habitat, décédé le 23 février dernier, devrait donner son nom à l’actuelle place de Tende.
Sous réverse aussi de l’aval de la Présidente de l’Université Nice Sophia-Antipolis, la Bibliothèque universitaire ou le jardin de cette Faculté pourrait porter le nom de Robert D’AVRIL, premier recteur de l’Académie de Nice en 1966.
Alain MARGARIA, qui a généreusement œuvré à la vie du quartier Saint Isidore, pourrait donner son nom au parvis de l’Eglise.
Henri BETTI, compositeur niçois (né rue Barillerie) de la chanson « C’est si bon » en 1947 pourrait se voir réserver l’espace à l’angle de la rue de la Condamine et rue de la Loge.
Jacques TADDEÏ, pianiste, organiste, directeur du Conservatoire Supérieur de Paris, a présidé l’Académie Internationale d’été et les concerts du cloître est décédé en 2012. Le jardin dit « espagnol » du Monastère de Cimiez portera son nom.
Une allée du Monastère de Cimiez prendra le nom de Brigitte ENGERER, pianiste virtuose, enseignante au Conservatoire de Paris, elle a reçu en 2011 une Victoire de la Musique récompensant l’ensemble de sa carrière. Décédée en 2012.
Enfin, le Parvis des Mosaïques, sera, quant à lui situé à l’Ariane, sur l’ilot Saint-Pierre, en hommage au travail de mosaïques réalisé par l’association Mosaïcités en faveur de ce quartier, de la création et de la citoyenneté.