Avec huit nouvelles, toutes évoquant un quartier, un coin ou un lieu de notre ville de Nice, l’auteur nous entraîne à travers des personnages dans un univers onirique.
Les évènements politiques, les luttes sociales sont évoqués, 1936, 1968, 1981 et le héros se retrouve dans un univers où il ne maitrise pas le déroulement des évènements, est-il amoureux, presque toujours d’ailleurs, il succombe aux sirènes, ces héroïnes qui surgissent furtivement dans sa vie. Puis il y a le 11 septembre et il revoit cette fille mystérieuse rencontrée à Ferber devant le monument de la caravelle Ajaccio Nice, « On se reverra, c’est écrit. » son avion s’écrase contre une des tours.
Il y a le mort qui réfléchit dans son cercueil. La nuit d’amour après le 10 mai 1981, le mont Chauve, toute une psychanalyse des personnages. La guerre d’Espagne et le front populaire. Puis comme conclusion une nouvelle d’anticipation avec des échanges de monuments entre les villes à travers le monde. Le XXI° siècle amorce alors sa seconde partie.
Ces huit nouvelles, dont l’écriture est légère éthérée et fraîche, invitent le lecteur à découvrir avec un autre regard huit quartiers de Nice.
Patrick Mottard nous livre un aveu, il aime sa ville, il aime Nice et vous aimerez ce recueil de nouvelles.
par Thierry Jan
