L’équipe socialiste aura certainement à souffrir ce week-end à l’occasion du 1er tour des élections départementales 2015. On peut même imaginer que celui de dimanche prochain sera le seul tour pour la quasi-totalité des candidats.
Pris entre la puissante machine de guerre UMP qui gère tous les leviers du pouvoir local et qui a su organiser au fil des années un système clanique et clientéliste qui a fait ses preuves en termes d’efficacité et un FN qui profite du contexte général et dont les candidats montrent un moral d’acier, les socialistes pourraient, sauf exception, manquer à l’appel lors de la première réunion publique du Conseil départemental nouvellement élu.
En fait, l’absence d’un accord avec le Front de Gauche rend la participation au deuxième tour quasiment impossible dans un département sociologiquement conservateur où la droite républicaine se distingue parfois difficilement de celle plus »extrémiste », tellement le fil conducteur de la politique du président sortant (et certainement renouvelé) Eric Ciotti est animé par des principes et actions manifestement « droitiers », et même plus en termes d’affinités.
On doit donner acte au nouveau secrétaire départemental Xavier Garcia d’une sérieuse tentative de compacter la gauche azuréenne.
Le choix au niveau national des frontistes de gauche, suicidaire à plus d’un titre, est celui de s’opposer à la politique du gouvernement, pas suffisamment de gauche à leur dire et qui aura comme conséquence de n’avoir plus (ou quasiment plus) d’élus … mais, l’honneur est sauf !
Et puis, pour conclure, la parole doit aller aux électeurs qui ont toujours les bonnes raisons de voter les uns plutôt que les autres.
Rien de spécial et aucune surprise : C’est ça la démocratie !