L’OGC Nice a réussi le coup parfait face à un Olympique Lyonnais à la lutte pour le titre de champion avec le PSG et Marseille. Peut-être le match de référence qu’il fallait aux aiglons pour s’assurer une fin de saison plus sereine.
Sans l’ombre d’un doute le retour de Didier Digard et de Simon Pouplin auront été déterminant dans une rencontre qui devait commencer au mieux pour les niçois avec une ouverture du score splendide de Carlos Eduardo qui frappe le premier d’un retournée acrobatique qui ne laisse pas la moindre chance à Lopes. Tout va pour le mieux pour les rouge et noir qui, bien que dominés, tirent leur épingle du jeu.
Simon Puplin veille sur les buts azuréen et se montre inflexible face à Fekir (14ème) et Dabo (21ème) et la défense tient bon face aux assauts lyonnais. La mi-temps est sifflée avec le petit des avantages pour des niçois qui rentrent aux vestiaires avec le sentiment du travail accompli.
Le retour sur le pré tournait à l’avantage des hôtes qui accentuaient leur pression sur l’arrière-garde niçoise qui re bronchait pas à l’approche de l’heure de jeu. Fekir, toujours et encore, s’infiltre dans la surface de réparation et trouve Palun sur sa route. Deuxième jaune, exclusion et pénalty pour l’OL. Malgré une bonen inspiration de Pouplin, Gonalons ramène les deux équipes à égalité. A dix contre onze et dans une Gerland chauffé à blanc, on se dit que la tâche sera compliquée pour les protégés de Claude Puel.
La dernière demi-heure promettatit d’être longue pour une équipe pas franchement en réussite ces dernières rencontres mais il était dit que la force et l’abnégation étaient niçoise. Didier Digard, tour de contrôle de la défense niçois laissait sa place, juste après l’heure de jeu à Gomis. Fekir à nouveau mais, cette fois, c’est Bodmer qui se trouve sur sa route, Ferri ensuite mais Pouplin veille au grain. Les lyonnais tentent tout mais le solide bloc rouge et noir ne veut rien savoir et s’interpose brillamant tout en distillant de bons ballons de contre.
Plus que cinq petites minutes de jeu et le nul pourrait être une belle récompense à ramener à Nice. Alassane Plea rentre dans la surface lyonnaise et Bakary Koné n’a d’autres solutions que de stopper irrégulièrement sa course. Penalty siffé par M. Gautier et contre-pied parfait réussi par Valentin Eysseric qui redonne l’avantage aux niçois à la 86ème minute de jeu. Cornet et Jallet jetent leurs dernières forces dans la bataille mais rien n’y fera, les niçois s’imposent chez le leader et la belle récompense se transforme en véritable exploit qui augure des prochains jours bien plus tranquilles pour bien préparer la venue d’Evian.
Issa Nissa !
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