On prédisait une claque pour la gauche, un triomphe pour le parti d’extrême-droite et une abstention record. Une fois de plus, les électeurs ont déjoué, comme souvent, les pronostics !
In fine, à l’issu de ce premier tour des élections départementales l’UMP arrive en tête avec 32,6 % des suffrages, devant le FN (25,35%) et le PS (21 %) selon l’institut CSA.
La Droite ayant eu 220 élus, la Gauche 56 et le FN 8.
A droite, l’union fait la force : L’UMP d’abord. D’après les responsables du parti d’opposition, ces bons résultats sont essentiellement dus à l’alliance avec les centristes de l’UDI. Ils ont joué collectif, et cela a payé.
La gauche, ensuite. Même si elle n’accuse pas une défaite historique, elle risque de perdre dimanche prochain, lors du second tour, une trentaine de conseils généraux, faute d’unité entre le PS, les écologistes et le Front de Gauche. La gauche réalise en fait un score cumulé de 36,2%, contre 36,5% pour le bloc de droite. Et le PS à lui seul obtient 21% des voix, soit bien mieux que son score aux européennes de 2014 (14%).
Le FN pas (encore) le premier parti de France : Le Front national enfin. Avec plus de 25% des voix, le parti de Marine Le Pen réalise une très belle performance.Même si, en réalité, il n’exauce pourtant pas son voeu de devenir le « premier parti de France »,
Le taux d’abstention a lui aussi été largement surestimé. Annoncé à 58% trois semaines avant les élections, il est finalement de 49% seulement. En 2011, lors des dernières élections cantonales (actuelles départementales), 55,6 % des électeurs n’avaient pas été voté, soit plus d’un sur deux.