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22 novembre 2024

Entretien avec Alica, soigneuse à MarineLand

Lorenzo Sinic
Lorenzo Sinic
Journaliste pour Nice Premium depuis Juillet 2021. Responsable de la publication et des podcasts de Nice Premium. Rédacteur principal pour les catégories "Sport" et "OGC Nice".

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Nice Premium a fait la rencontre d’une soigneuse du célèbre parc marin azuréen. Pour vous, nous l’avons questionné sur son parcours et sur son quotidien.

Comment vous est venue l’envie de faire ce métier ?

J’ai eu cette idée-là quand j’étais très très jeune, m’occuper des animaux, c’était un objectif depuis toujours !

Quelles études avez-vous réalisées ?

J’ai passé un bac général puis je suis rentré dans une école de soigneur. Pour avoir de la théorie, mais aussi apprendre directement sur le terrain. 

Comment se déroulent ces formations ? 

La partie théorique à l’école est très intéressante, mais c’est surtout la pratique qui compte. Elle peut se faire à travers un long stage ou bien en alternance. Personnellement, j’avais choisi l’alternance que j’avais effectuée avec les animaux de Kid’s Island j’avais un rythme de 3 semaines en entreprise par mois. C’est à ce moment-là que je me suis vraiment rendu compte de ce qu’était ce métier. 

Avez-vous une routine de travail particulière ?

Chaque jour différent, on ne peut pas avoir de routine avec ces animaux-là. Le matin, on va se préparer une idée de ce qu’on voudrait faire, mais ce sont toujours les animaux qui décident comment la journée va se passer. En fonction de ce qu’il nous montre, on va s’adapter à eux. On ne peut pas avoir une routine qui est toujours la même, ce sont des animaux donc comme pour nous, chaque journée est différente.

Quel(s) geste(s) faites vous quotidiennement dans votre métier ?

Quand on arrive sur un bassin, la première étape va être l’observation pour identifier les individus, mais aussi pour connaître la gestuelle à avoir avec eux. Chaque geste signifie quelque chose à l’animal qui va donner une réponse en retour. Généralement, ça marche, mais parfois, ce n’est pas exactement celle que l’on attendait. Ce qui est important c’est que nous connaissions les gestes pour qu’on soit clair avec eux.

Il y a aussi une dimension psychologique dans ce travail non ?

En effet, c’est très important de connaître la biologie de l’espèce avec laquelle on travaille. Plus on connaît une espèce, mieux on peut bien s’en occuper et cocher toutes les cases de son bien-être. Et encore une fois, ce sont des animaux et non pas des machines. Avec chaque petit détail, on va essayer de “comprendre” leur psychologie bien qu’on reste des humains et qu’ils soient des dauphins. On ne peut pas se permettre de l’anthropomorphisme et dire qu’on pense comme eux, mais on analyse leur réaction.

Comment décririez-vous le caractère d’un dauphin ?

Le dauphin a un capital sympathie immense parce qu’il a une certaine curiosité. C’est un animal qui est social avec ses semblables, les nôtres sont habitués au contact humain et donc ils viennent régulièrement nous voir. Le caractère dépend de chaque individu qui a vraiment sa personnalité, c’est unique à chaque animal. 

Auteur/autrice

  • Lorenzo Sinic

    Journaliste pour Nice Premium depuis Juillet 2021. Responsable de la publication et des podcasts de Nice Premium. Rédacteur principal pour les catégories "Sport" et "OGC Nice".

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