Ces élections ne sont qu’une étape et un ancrage supplémentaire du Front National dans notre département.
En fait, dans dix cantons, les candidats du Front National dépassent les 40% et atteignent même 44 % à Menton. Au total, ils recueillent 38,03 %, contre 32,87 % au premier tour.
Marie-Christine Arnautu, la « patronne » du FN dans le département, confirme ses déclarations déjà exprimés dans la soirée de dimanche : « La campagne délétère, vulgaire et anti-démocratique du second tour en atteste : tous les moyens furent employés pour empêcher les électeurs de faire leur choix sereinement. Calomnies, insultes, menaces, voire usurpations d’identité ou intimidations de nos délégués dans les bureaux de vote … rien ne fut épargné aux candidats du Front National. Leur seul tort : se présenter à des élections devant les Français sous les couleurs nationales et patriotes ».
Pour ensuite passer à une analyse plus politique: « Mais cela n’a pas découragé les électeurs qui nous ont accordé massivement leur confiance. ces 108.059 électeurs ne seront pourtant pas représentés au conseil départemental, la prétendue droite dure d’Eric Ciotti ayant préféré faire élire un conseiller communiste plutôt qu’un candidat du camp national. Ces grands donneurs de leçons n’aiment la démocratie que lorsqu’elle leur permet de rester entre eux et de ronronner tranquillement et sans opposition constructive ».
Son bras droit Marc-André Domergue prend la relève : « Le Front National est désormais la seule force d’opposition au système Estrosi-Ciotti dans les Alpes-Maritimes. Même en dehors du conseil départemental, nous serons vigilants à tout instant et serons là pour dénoncer toutes les dérives de ce clan. Ils ne pourront plus se comporter comme s’ils étaient seuls au monde ».
Pour lui la partie n’est pas finie: « C’est sans relâche que nous nous remettons tous au travail dès aujourd’hui à la conquête de la région PACA » *.
