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22 novembre 2024

La Cuisine Niçoise a le vent en poupe

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Cours de cuisine, label, concours de cuisine, projet d’entrée au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO… La cuisine niçoise a le vent en poupe prouvant, si besoin était, qu’elle était un des joyaux du patrimoine niçois, azuréen et maralpin.


Depuis quelques temps, la cuisine niçoise se retrouve sous le devant de la scène, et le travail effectuée par feu Renée Graglia, l’emblématique présidente du Cercle de la Capelina d’Or, aura été certainement le déclencheur de bon nombre d’actions entreprises, ces dernières années.

La cuisine niçoise s’est (re)donnée une image de marque en optant pour la reprise du Label Cuisine Nissarde, créé il y a plus de 30 ans par le Cercle de la Capelina d’Or et l’UDOTSI afin de récompenser les restaurateurs et les chefs qui respectaient la tradition dans leur cuisine comme dans leur établissement. Depuis, une trentaine d’enseignes ont été labellisées et sont régulièrement contrôlés par des contre-visites de clients mystères.

Vous souhaitez apprendre les bases de la cuisine niçoise, rien de plus simple ! Il vous suffit de contacter le Greta de Nice qui propose, deux fois par semaine, des cours de cuisine niçoise par l’intermédiaire du Chef Franck Bermond, ancien président de la Capelina d’Or et professeur de cuisine. Dans ses cours : trois recettes et un panier repas de deux portions à remporter chez soi. Une manière ludique d’apprendre et de se régaler par la suite. Contact Greta : 04 93 97 79 79.

Pour les plus aguerris, c’est un grand concours qui vient d’ouvrir ses portes, virtuelles pour le moment, avec la phase d’inscription à « Chef d’un jour ». Ce concours qui avait été testé l’an dernier au cours du Rendez-vous des Associations est finalement élargi, cette année, avec des finales par territoire qui mettront aux prises des passionné(e)s de cuisine niçoise qui tenteront de se qualifier pour la grande finale qui aura lieu en septembre prochain lors du prochain Rendez-Vous des Associations.

Le principe est donc simple : vous vous inscrivez sur Chef d’un Jour, si votre candidature est retenue, vous présentez votre plat, lors de la finale de votre territoire, à un jury qui décidera de la candidate ou du candidat qui rejoindra dans la Grande FInale, Elena Zuccarelli, la Chef d’un Jour 2014.

Il ne manquerait plus que le nouveau projet d’entrée de la Cuisine Niçoise au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco puisse connaître une fin heureuse et ce serait une belle référence pour cette cuisine qui, rappelons-le, est la seule à porter le nom de sa ville.

Derrière ces deux derniers projets se cache une personne que nous connaissons bien à Nice Premium puisqu’il s’agit de Franck Viano, créateur et ancien directeur de la publication de notre rédaction : « C’est important de parler de la cuisine niçoise et c’est important de le faire de façon régulière. C’est pour cela que l’an dernier, il y a eu de nombreuses occasions de la mettre en avant à la San Bertomieu’, au Téléthon, à l’Italie à Table, dans le concours élèves de Paul Augier, au Rendez-Vous des Associations avec le premier Chef d’un Jour qui a connu un franc succès, sans parler de toutes les couvertures médias… L’objectif est toujours, et aussi de protéger et de sauvegarder les traditions tout en n’oubliant pas de les faire évoluer. Une cuisine qui n’évolue pas est une cuisine qui est appelé à mourir à petit feu. »

Pourquoi ce projet à l’UNESCO ? : « Parce que la Cuisine Niçoise, et en particulier ses recettes doivent être protégées ! La salade niçoise avec des haricots verts ou des pommes de terre, Escoffier se l’est même permis, mais quand on y trouve du riz, du maïs ou encore des coeurs de palmier, c’est quand même un peu trop. Sans parler des émissions de télé-réalité culinaire qui utilisent régulièrement des recettes issues de la cuisine niçoise en y ajoutant des pousses de schizo ciboulette ou de la tapenade… Je crois que l’entrée dans le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO peut donner une légitimité qui pourrait mettre un frein à ces pratiques peu respectueuses d’une tradition. Il ne s’agit d’interdire pour interdire mais d’accompagner. » explique Franck.

A suivre…

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