L’OGC Nice obtient le match nul 2-2 face à Evian. Les Aiglons réalisent une petite opération dans l’optique du maintien même s’ils tenaient la victoire à dix minutes du terme. Deuxième opération maintien dimanche prochain à Reims.
Comme quoi, accrocher les « fameux 42 points » sera dur jusqu’au bout. Après leur belle victoire à Lyon (2-1), Nice n’a pas confirmé dans un match très important en vue du maintien. Comme souvent, face à des concurrents directs, les Aiglons ont pêché dans le combat et perdu des points. Une équipe aux deux visages bien distincts.
Le match ne pouvait pas plus mal commencer pour les Niçois. Dès la 8e minute, Grégoire Puel et Romain Genevois sont coupables d’une mésentente et perdent la balle qui oblige Simon Pouplin à une sortie hasardeuse. Penalty logique sifflé par Monsieur Lannoy pour un tacle sur Nsikulu. Le gardien niçois se rattrape de la plus belle des manières avec un arrêt sur la frappe trop écrasée de Wass (9e). Encore décisif l’ex-numéro 2 passé titulaire. Mais moins de dix minutes après, Evian ouvre le score par Nounkeu. Le défenseur camerounais profite d’un coup-franc millimétré de Wass pour propulser sa tête au fond des filets (18e, 0-1). Le stade gronde !
A la 24e minute, Nice se procure enfin une occasion, Alexy Bosetti se joue de la défense savoyarde mais tire au-dessus. Les hommes de Claude Puel n’y arrivent pas, dominés dans tous les secteurs, passifs la plupart du temps. Dans le temps additionnel, les Aiglons accélèrent sur un contre mené par Said Benrahma, habitué de la CFA qui fêtait sa première titularisation en Ligue 1. Le jeune ailier approche de la surface adverse et sert parfaitement Alexy Bosetti qui, d’un petit piqué, lobe Leroy. Une égalisation validée par le corps arbitral alors que l’attaquant niçois était bel et bien hors-jeu (45e, 1-1).
C’est une toute autre équipe de Nice qui revient sur le terrain au retour des vestiaires. Niklas Hult puis Eric Bauthéac sont tout proche de donner l’avantage aux Niçois (52e et 56e). La défense tient bon, le milieu prend enfin le contrôle du jeu et l’OGC Nice avance. Cela paye un peu après l’heure de jeu. Deuxième contre et deuxième but pour les rouge et noir. Le travail de Bauthéac-Eysseric est superbe, Bosetti est servi mais bute sur Leroy. L’azuréen remise acrobatiquement pour Valentin Eysseric qui a bien suivi et pousse le ballon dans la cage évianaise d’un plat du pied (68e, 2-1).
« On est menés au score, on fait le plus dur en revenant devant eux, puis on encaisse ce but qui était évitable… C’est rageant, même si les sentiments sont partagés » expliquait Kevin Gomis en zone-mixte.
Les Niçois pensent être à l’abri mais un coup du sort vient doucher les ardeurs de Nampalys Mendy et ses coéquipiers. Une frappe anodine de Thomasson est déviée du torse par Kévin Gomis et trompe Simon Pouplin (78e, 2-2). Les « Rivère Démission ! » redescendent une nouvelle fois des travées de l’Allianz Riviera où la Populaire Sud a déserté son emplacement depuis le début de la deuxième période. Alors qu’on approche du temps additionnel, le coup-franc de Bauthéac, détournée par Leroy, vient s’écraser sur la transversale. Quand ça ne veut pas…
« J’ai apprécié la réponse en deuxième mi-temps. Mais il faudra aller chercher des points. Il ne suffit pas de regarder les résultats des autres. Il reste sept matchs jusqu’à la fin de saison, il faudra batailler à chaque match et rien ne sera évident » racontait Claude Puel en conférence de presse.
Alors un point de gagné ou deux points de perdus ? C’est la grande question qui reste sans réponse. Verdict à l’issue de la 38e journée, ou avant si Nice assure son maintien. Les matches qui suivent seront tout aussi compliqués avec le déplacement à Reims (dimanche 12 avril) et la réception du Paris-Saint-Germain. Fin de saison à suspense.
Crédit photo : OGC Nice
