Nice s’impose 1-0 sur la pelouse de Reims grâce à un but du jeune Saïd Benrahma et fait un pas important vers le maintien. A six journées de la fin, les Aiglons peuvent souffler avant la réception du leader parisien, samedi après-midi.
C’est une victoire qui va compter tant sur le plan mathématique que mental. Englué dans une course aux points pour se maintenir le plus rapidement possible, comme la saison passée, les Aiglons abordaient ce déplacement en Champagne avec envie et détermination.
Cette rencontre décisive dans l’optique du maintien débute de la meilleure des manières. Le jeune Saïd Benrahma, deuxième titularisation en professionnel, profite d’un centre contré de Valentin Eysseric pour placer sa tête au fond des filets (0-1, 4e). C’est le premier but chez les grands, de l’ailier droit habitué de la CFA. Avec de l’envie, de la précision et du jeu, les Niçois dominent largement une équipe rémoise en grande difficulté. Le bon premier quart d’heure ne dure qu’un temps, le rythme de la rencontre baisse au fil des minutes. Il faut attendre la 18e minute pour voir la première occasion du Stade de Reims, une frappe de Charbonnier. Le duo Eysseric-Benrahma est intenable. La connexion entre les deux aiglons est évidente et met à mal la défense adverse. C’est au tour de la demi-heure de jeu que les Niçois s’éteignent petit à petit, redonnant confiance aux Rémois. Le manque de réussite des hommes d’Olivier Guégan profite aux azuréens, Charbonnier manque sa tête alors que Simon Pouplin paraissait battu.
« Beaucoup d’équipes jouent le maintien donc Reims avait une obligation de résultat ce soir. On a su faire un match solide, c’était primordial. On a répondu présent. Quand ils ont poussé en début de deuxième mi-temps, on a su faire le dos rond et résister » explique Romain Genevois sur le site officiel du club.
Nice rentre très mal dans sa seconde période et subit les assauts de Reims. Le poteau vient sauver des Niçois apathique. Le défenseur rémois Fofana saute plus haut que tout le monde et place sa tête sur le montant de Pouplin, en retard. Le ballon fil alors sur la ligne de but avant un dégagement salvateur de Nampalys Mendy. Les rouge et noir peuvent remercie leur portier, Simon Pouplin, décisif à plusieurs reprises dans la premier quart d’heure sur des frappes de De Préville et Diego. Les Niçois laissent passer l’orage et accélèrent clairement autour de l’heure de jeu. A plusieurs reprises, Valentin Eysseric et Eric Bauthéac manquent de réussite en faisant le mauvais choix de tir ou de passe. Claude Puel et ses hommes croient faire le break en toute fin de match sur une frappe de Grégoire Puel mais un sauvetage miracle de Fofana sauve son équipe.
« On fait une première mi-temps intéressante. On réussit à se procurer pas mal de situations et on ouvre la marque sur une belle action. Par la suite, on n’a pas réussi à avoir le bon dernier geste, la bonne dernière passe dans la surface alors qu’on avait les ballons pour. Jusqu’à la fin, on a un peu tremblé. Pour le maintien, il faudra encore batailler mais j’espère qu’on l’obtiendra vite pour pouvoir se lâcher » analyse Claude Puel.
Une victoire qui donne de l’air aux Niçois qui remontent à la 10e place avec 41 points. La victoire de Toulouse (1-0) contre Montpellier met l’OGC Nice à six points de la zone rouge plus la différence générale (nombre de buts marqués moins ceux encaissés). C’est encore plus serré avec Lorient et Reims qui possèdent le même nombre de points que les Toulousains. Ce sont maintenant deux matches difficiles qui attendent les Niçois avec la réception du PSG avant d’aller à Rennes. Si le maintien est loin d’être officiellement acquis, avec 41 points à la 32e journée, il est très rare de craquer. Mais…restons prudent.
