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22 novembre 2024

Nicolas Sarkozy à Nice: Exit l’UMP, vive « Les Républicains » !

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La visite à Nice de Nicolas Sarkozy devait être le premier meeting de la campagne électorale de Christian Estrosi, néo-candidat UMP pour les élections régionales 2015. A ce propos, toute la nomenklatura régionale s’était déplacée et la quasi-totalité des élus est venue manifester son soutien au maire de Nice. Après 18 ans de pouvoir socialiste, la victoire est dans l’air et chacun se positionne pour l’après !


L’ancien Président de la République a entamé sa visite au conseil départemental, où Eric Ciotti a détaillé les résultats de sa politique de lutte contre la fraude sociale dont il a fait un produit de référence.

Dans la soirée, devant à un public nombreux, Nicolas Sarkozy, après avoir dit sa satisfaction que Christian Estrosi ait accepté de conduire la liste UMP aux régionales en PACA, a particulièrement insisté sur la nécessité d’unité : « L’enjeu des régionales demande encore plus d’unité ».

On comprend bien que Nicolas Sarkozy a dans les yeux l’image du perron de l’Elysée et que l’envie d’y retourner va au delà du simple moment du rasage matinal. Il va de soi que cet appel à l’unité du parti a comme condition, le moment venu, que ce passage à l’acte se fasse derrière lui !

L’actuel président de l’UMP , avec son euphorie habituelle, a précisé le changement de nom et de modalités de fonctionnement du « parti du XXième siècle » qui sera voté le 30 mai prochain pour devenir une organisation participative des militants de base qui seront en ligne directe avec les positions apicales.

En d’autres termes, un parti dans lequel les membres auront un fil direct (nouvelles technologies aidant) avec les élites sans la médiation des diverses baronnies locales et nationales qui seront redimensionnées.

D’ailleurs, ce se ne sont pas les élus présents, regards baissés et agenouillés, qui voudront s’opposer à cette vision hégémonique.

Le retour répété à la République et à ses valeurs traditionnelles dans son allocution , a donné confirmation que le nom du « nouveau » parti sera bien …les Républicains !

Le volet élections régionales a été introduit par les Maires de Marseille et de Toulon auxquels on avait demandé allégeance à Christian Estrosi: ce fut chose faite, même si l’intervention de Jean-Claude Gaudin a fait penser à la règle de la Sainte Romaine Eglise qui, dans sa sagesse, pensionne d’office ses clercs à 75 ans. Quant à Hubert Falco, le deuxième, on le préfère supporter de cœur du club de rugby de sa ville.

Eric Ciotti s’est lancé dans une vibrante plaidoirie de l’action au sommet de la République et du Gouvernement qui est, si on « interprète » ses dires, plus dangereuse qu’une épidémie du Moyen-Age.

Christian Estrosi, lui, a déjà pris cette candidature comme un défi personnel :

@estrosi : J’ai accepté de mener combat pour notre région Provence Alpes Côte d’Azur & je promets de vous mener vers la victoire

Considérant inconsistant son concurrent socialiste Christophe Castaner, ses attaques se sont adressées à Marion Maréchal Le Pen à laquelle les oreilles doivent avoir drôlement sifflé hier soir !

La voie est en tout cas bien tracée : « Cet été, je réunirai des assises dans chaque département pour débattre sur les sujets essentiels. Ensemble, nous forgerons les armes de ce combat » a été la méthode de travail annoncé par le candidat.

Naturellement, avec sa flexibilité notoire, le maire de Nice a déjà effacé dans ses propos les aspérités traditionnelles contre Marseille : doit-on l’imaginer bientôt, écharpe autour du cou en supporter de l’OM, lui fervent tifoso de l’OGC Nice ?

Quant à Toulon et au Var, c’est déjà fait : dimanche soir, un tweet sur son compte faisait état de sa joie pour la qualification du RCT en finale de la coupe Europe…

Pour les régionales, c’est en décembre que la finale se jouera !

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