Le tribunal administratif de Nice, saisi en référé, a validé ce vendredi la fermeture de la tribune Sud du stade Allianz Riviera, notamment pour le match OGC Nice/PSG de ce 18 avril, qui était contestée par l’OGC Nice.
Une décision prévue et logique car toute indulgence n’a pas justification devant ces mouvements de foule qui visent à transformer une enceinte sportive en un lieu de bataille. En fait, il y a toujours un moment où il faut savoir dire stop ! Ou basta, dans le coin…
Rappelons que le recours au TA faisait suite à celui déposé au CNOSF qui, à son tour, contestant ainsi une délibération de la Commission de discipline de la LFP pour les faits d’indiscipline d’une partie du public au cours du match contre Evian.
La direction du club avait déposé ces recours en support des supporters pénalisés par cette décision, évidemment jugée trop sévère à l’égard du soit-disant « 12ème homme ».
Changement de scénario et même problème : la curva Sud (tribune des ultras de l’AS Rome) a exposé à l’occasion du match contre Naples, il y a deux semaines, une grande banderole sur laquelle on pouvait lire des expressions particulièrement injurieuses vers la mère de Ciro Esposito, un supporter napolitain tué dans une rixe avec des romains avant le match As Rome-Naples, lors de la saison dernière.
La Commission de Discipline de la Ligue italienne a aussi délibéré la fermeture de cette tribune pour le match de dimanche prochain contre Bergame.
Le président de l’AS Roma, l’italo-américain James Pallotta, a catégoriquement refusé l’appel demandé par les supporters et les abonnés définissant ces groupuscules de « bâtards idiots ».
Malgré les menaces verbales, il n’a pas changé d’avis, et il a même surenchéri en invitant ces prétendus ‘tifosi’ à ne plus venir au stade afin de ne pas déranger les spectateurs qui viennent assister à un spectacle sportif et n’ont rien à partager avec des personnages agressifs qui utilisent le match comme occasion pour leur défoulements.
James Pallotta a fait le vœu que son attitude soit reprise à leur compte par les autres présidents de club dont la passivité et parfois la complicité avec ses franges du public est bien connue et avérée.
Conclusion : A une même problématique, deux réactions totalement différentes. A qui la palme du courage ?
