L’OGC Nice s’incline 1-3 face au Paris-Saint-Germain malgré une bonne heure de jeu et de nombreuses occasions. Les Aiglons devront aller chercher le maintien la semaine prochaine sur la pelouse de Rennes.
Soixante minutes de bonne qualité puis le coup de massue. Face au leader froid de réalisme et d’efficacité, les Niçois ne sont pas parvenus à accrocher le club de la capitale comme ils l’avaient pourtant fait contre les autres belles équipes de Ligue 1 comme Monaco, Marseille et Lyon. Pas de point dans l’optique du maintien mais des certitudes à reproduire samedi prochain à Rennes et lors des quatre dernières journées.
Le début de match est surprenant car totalement à l’avantage des rouge et noir qui monopolisent le ballon et se procurent des occasions franches à l’image de de Genevois qui dévie un coup-franc d’Eysseric à la 3e minute. La plus belle occasion niçoise intervient à la 15e minute quand le jeune Saïd Benrahma enroule une frappe qui passe de peu à côté. Paris est dépassé, le leader n’y arrive pas. Et comme souvent, ils s’en remettent à leur maitre à jouer, Javier Pastore. Contre le cours du jeu, l’Argentin ouvre le score sur leur deuxième vraie occasion. Servi à la limite du hors-jeu par Lucas, il vient battre Pouplin d’un plat du pied (0-1, 39e). C’est le moment choisi par les Niçois pour réagir. Sur une frappe anodine de Benrahma et couvert par David Luiz, Bodmer dévie le ballon dans les cages de Sirigu (1-1, 44e). Une égalisation méritée au vu de la première période de l’ensemble du collectif niçois.
« J’ai beaucoup apprécié la première mi-temps de mon équipe. On a mis de la qualité mais nous n’avons pas été assez efficaces. On a les meilleures situations, on doit arriver à la mi-temps peut-être avec deux buts d’avance. Au lieu de ça on encaisse le premier but, on a le bonheur de revenir à la marque juste avant la pause. Mais on n’a pas concrétisé dans nos temps forts » regrettait le coach du Gym à l’issue du match.
Le retour des vestiaires est tonitruant des deux côtés. Sur la première action, Pouplin réalise un arrêt miracle sur une frappe à bout portant de David Luiz (48e). Et l’action qui suit, c’est au tour de Sirigu de s’illustrer. Le portier parisien dévie sur son poteau une tête magistrale de Carlos Eduardo (50e). A l’heure de jeu, la tête de David Luiz atterrit sur la transversale de Pouplin. Un premier répit. Moins de cinq minutes après, Pastore réalise un festival dans la surface niçoise mais bute sur Pouplin une première fois. La défense niçoise passive, lui redonne le ballonnet il fusille le gardien niçois (1-2, 63). Nice craque, se met à bafouiller son football. Jordan Amavi crochète Edinson Cavani dans la surface, penalty logique sifflé par M.Desiage. L’international uruguayen se fait justice lui-même et bat Pouplin d’une frappe en force (1-3, 69e). Paris contrôle alors le rythme du match et aurait même pu aggraver le score mais la frappe de Bahebeck frôle le poteau. Il faut une parade exceptionnelle de Sirigu en toute fin de match pour sortir une frappe enroulée de Eysseric qui filait dans la lucarne.
« Je suis un peu partagé. L’impression de jouer contre Paris sans pourvoir faire grand-chose. Mais en même temps, on est passé à côté de la possibilité de prendre un point en laissant de côté quelques occasions. Il ne faut pas que ce match casse la dynamique actuelle » lâche Simon Pouplin.
Une défaite sans rougir des Niçois qui met fin à une série de trois matches sans défaite. En revanche, ils enchainent un cinquième match sans victoire à la maison. Avec les autres résultats de la 33e journee, Nice est 11e avec toujours six points d’avance sur le 18e, Lorient. Les hommes de Claude Puel vont se remettre au travail dès lundi pour tenter d’obtenir le maintien en terre bretonne samedi lors de la prochaine journée.
Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com