La vie a bien changé en l’espace de trois ans. Après deux années de COVID-19, et une année de guerre en Ukraine, plusieurs éléments de la société française ne fonctionnent plus comme auparavant. Certains sont des changements structurels, qui étaient déjà préparés d’avance, tels que le mode d’application pour une carte grise, et d’autres sont plus compliqués à expliquer, tel que le manque de moniteurs dans les auto-écoles. Voici quelques-unes des difficultés pour les conducteurs Niçois.
Problèmes énergétiques
Comme si l’on n’avait pas suffisamment de problèmes énergétiques, voici que les raffineries françaises ont connu des grèves de leur personnel, ce qui a eu pour effet de réduire la capacité des Français pour se fournir en carburant, pour la voiture des particuliers, depuis quelques semaines déjà. Bien que la situation soit plus difficile dans le nord du pays, elle touche tout de même l’ensemble du territoire. C’est là une des difficultés auxquelles font face les conducteurs de la région, qui ne fait que s’accumuler aux autres.
Mais tout n’est pas entièrement noir. En effet, il y a eu des changements structurels qui font qu’aujourd’hui les préfectures ne sont plus habilitées pour traiter les demandes de carte grise. En quoi cela est une bonne chose ? Des organismes privés peuvent désormais délivrer la carte grise avec une vélocité plus importante, et ce, sans que les personnes aient besoin d’aller attendre à l’intérieur de la préfecture, durant de longues heures. En répondant à un questionnaire en ligne, la carte grise sera préparée et délivrée au propriétaire, sans qu’il ait à se déplacer. Un avantage notable, alors que d’autres processus pour la conduite d’une voiture se dégradent, tels que dans le cas de l’obtention du permis de conduire.
Être patient pour obtenir son permis de conduire à Nice
La patience est une vertu que les futurs automobilistes Niçois connaissent bien, aujourd’hui. En effet, suite aux effets de la crise sanitaire, en sortie de crise, il fallait plusieurs mois pour que les apprentis conducteurs puissent compléter leur formation en auto-école et passer l’examen final. Au départ, c’étaient les retards cumulés, dus aux confinements, mais rapidement, on s’est rendu compte qu’il manquait dorénavant de moniteurs pour le nombre d’étudiants qui en faisaient la demande. En effet, comme dans de nombreux autres secteurs, la quantité de personnes étant retournées au travail de moniteur a grandement diminué post-COVID. Le seul moyen que trouvaient les écoles pour recruter était d’aller récupérer un moniteur chez les compétiteurs, ce qui ne parvenait pas à enrayer le manque, bien évidemment.
Aujourd’hui, les grandes auto-écoles se retrouvent elles aussi face à la pénurie de carburant dans l’Hexagone. Bien qu’elles essaient de ne pas retarder la date d’examen de ceux pour qui celle-ci approche, elles se trouvent tout de même obligées d’annuler certains cours de conduite, puisqu’en manque de carburant, comme toutes les autres entreprises et individus en France. La sortie de crise est à l’horizon, ce qui fera en sorte d’améliorer la vie des conducteurs de voiture à Nice, et dans le reste du pays, bien sûr.