Le Stade Niçois reçoit Rumilly ce dimanche (15h) pour le match aller des 16e de finale. Brillants la semaine dernière contre Vienne (16-0), les Niçois ne souhaitent pas s’arrêter en si bon chemin et comptent bien jouer les trouble-fêtes.
Là, ça ne rigole plus. Qualifiés grâce à un match de grande qualité contre Vienne dimanche dernier, les Niçois débutent les phases finales de Fédérale 2. Une surprise pour une équipe promue de Fédérale 3 cette saison mais plutôt une suite logique au vue de la saison des hommes de Gilbert Doucet. Tout au long de la saison régulière, les Niçois ont rarement quitté le Top 4, restant notamment invaincus dans leur antre des Arboras.
Lors du dernier match de la saison régulière, les coéquipiers de Romain Catoni se sont appuyés sur une défense de fer. Réaliser un clean-sheet (encaisser aucun point) face au deuxième de la poule, Vienne, est un exploit tant leur collectif recevait des louanges. En attaque, les Niçois avaient su trouver les solutions grâce à un bon jeu des avants. Seul bémol, la discipline qu’il faudra régler dès ce dimanche.
« Tout le monde doit comprendre que disputer des phases finales n’est pas anodin. Les parties sont différentes. Pour la bonne et simple raison qu’on ne peut pas faire des matches comme on fait tout au long de la saison » avoue Gilbert Doucet, manager du Stade Niçois, sur le site officiel du club.
En face, le club haut-savoyard de Rumilly aura des arguments à faire valoir. Le club de la banlieue d’Annecy, qui a fréquenté la Pro D2 entre 1997 et 2002, a terminé deuxième de la très relevé poule 4 avec 13 victoires, 1 match nul, 4 défaites et 13 points de bonus. S’ils restent sur cinq succès de suite, les Rumilliens ont toujours eu du mal contre le Top 5, encore plus à l’extérieur.
« On a pu un peu les observer, c’est une équipe à prendre très au sérieux car elle a un très bon niveau. Ils ne sont pas sortis 2ème de cette poule des Alpes relevée par le fruit du hasard ! » détaille le coach niçois.
Pour accéder en Fédérale 1, il faudra passer deux tours dont un possible 8e de finale contre le voisin Grasse. Mais avant, il y a deux fois 80 minutes, ou plus en cas d’égalité au retour. Et comme la semaine dernière, le 16e homme des Arboras pourraient compter.
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