La salle Leyrit accueille à partir de 17h le Final Four de Ligue Féminine 2 et le Cavigal Basket ne cache pas ses ambitions. Les Niçoises sont à 80 minutes d’une nouvelle remontée en Ligue Féminine. De leurs côtés, les dirigeants et le staff rêvent d’Europe à moyen-terme. Sacré challenge.
« Nice, cinquième ville de France, mérite d’avoir une équipe qui dispute la coupe d’Europe » expliquait Laurence Laporte, présidente du Cavigal Basket. L’équipe spécialiste de l’ascenseur élite-Ligue 2 (2 montées et 2 descente sur les quatre dernières années), pourrait ce week-end écrire une nouvelle page de son histoire : décrocher un nouveau titre de LF2. Mais encore plus, retrouver l’élite du basket français quittée il y a tout juste un an. « On n’était pas prêt à jouer en Ligue Féminine les deux saisons où on est monté. Avec la belle saison que l’on vit, l’engouement autour de l’équipe, on peut maintenant stabiliser le club et ambitionner de rester dans l’élite » raconte la présidente du Cavigal Basket.
Une saison différente
Mais cette saison est différente des autres. Pour la première fois de son histoire, les filles de Rachid Méziane terminent en tête de la saison régulière et auront l’honneur de recevoir le Final Four dans huit jours. « C’est un vrai avantage d’avoir son public qui va pousser dans les moments chauds. On a nos habitudes, nos repères contrairement aux adversaires » avoue Marie-Eve Paget, meneuse et capitaine du Cavi’. Les saisons précédentes, le club leader de la saison régulière montait systématiquement mais cette saison, les règles ont changé. Pour être en Ligue Féminine en septembre prochain, il faudra gagner le Final Four. « Chaque chose en son temps. Accueillir le tournoi final était l’objectif, maintenant on en a un autre (la victoire, NDLR) et il est de taille » avoue Rachid Méziane, entraîneur des Niss’Angels.
Une montée oui mais pour quel résultat ?
S’appuyer sur l’effectif qui a réalisé la montée est une option rarement privilégiée par les dirigeants car c’est un tout autre championnat qui attendrait les Niçoises en cas de victoire au Final Four. Avec seulement cinq petites victoires en 26 matches, lors des deux saisons dans l’élite, les filles du Cavi’ n’ont pratiquement pas existé. « Il nous faut des moyens financiers et des joueuses d’expériences. L’un ne va pas sans l’autre. L’objectif sur le long-terme est d’exister en Ligue Féminine. Dans les deux à trois prochaines saisons, Nice peut viser une participation à une coupe d’Europe comme l’Eurocup (deuxième niveau européen) dans un premier temps » lâche le coach niçois. Avant d’espérer affronter le gratin des championnats russes, espagnols et italiens, rendez-vous à 17h à Leyrit pour la demi-finale contre Limoges et plus si victoire.
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