Jean-Christophe Picard, le pugnace président d’Anticor national d’origine niçoise, n’oublie jamais sa ville avec une attention toute particulière pour Christian Estrosi qu’il considère comme le légitime héritier de Jacques Médecin. A lire ci-dessous, les occasions ne manquent pas …
Relayant la demande d’Anticor 06, Marc Concas, conseiller municipal de Nice, avait écrit, le 14 mai 2014, au maire de Nice pour que soit inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal l’attribution de la dénomination « Max Cavaglione » à un lieu public…
Décédé le 12 février 2013, Max Cavalgione, Commandeur de la Légion d’honneur, décoré de la médaille de la Résistance, était expert-comptable de formation. Il fût surtout conseiller municipal de Nice, entre 1978 et 2001 et membre remarqué de la Commission d’appel d’offres. Traquant sans relâche le moindre gaspillage de l’argent public et dénonçant avec obstination les malversations commises par certains élus peu scrupuleux, il s’était également illustré dans la lutte contre les abus des grandes entreprises, comme la Compagnie générale des eaux.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, Marc Concas a essuyé un refus ! Par courrier en date du 6 mai 2015, on lui répond, en effet, que « la Commission des noms de rues qui s’est tenue le 16 mars 2015 n’a pas retenu [sa] proposition ».
Pourquoi une telle décision ? « Max Cavaglione restera le tombeur du système Médecin », avait titré Nice-Matin, après son décès. C’est, sans doute, ce que lui reproche la municipalité. L’actuel maire de Nice n’a, en effet, jamais caché son admiration pour le plus célèbre vendeur de T-shirts de Punta del Este…
Christian Estrosi a notamment inauguré, le 27 novembre 2013, la plaque « Jacques Médecin », dont le nom a été attribué à un segment de la Promenade du Paillon. Il a ainsi fait le choix d’honorer une personnalité condamnée plusieurs fois à des peines de prison (pour ingérence, corruption passive, et recel d’abus de biens sociaux) et déchue de ses droits civiques pendant cinq ans., Christian Estrosi fît, à cette ocasion, cette éloquente déclaration : « Moi, je reconnais en Jacques Médecin l’homme qui m’a ouvert le chemin de la vie publique ».
Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi, à Nice, Max Cavaglione n’a pas droit de cité !