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15 novembre 2024

Nice, une ville en crise d’identité ?

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basta.jpg Depuis quelques mois, un mouvement identitaire s’immisce comme il le peut dans la vie politique niçoise. Nissa Rebela se veut être l’ultime rempart d’une identité niçoise à leur goût un peu trop désavouée par un trop grand nombre.

Premier acte fatalement remarqué par les médiaux régionaux et nationaux, une distribution bien discutable d’une soupe au cochon aux Sans Domicile Fixe locaux. Interdite par la Préfecture, la soupe au porc est aujourd’hui servie avec une soupe aux légumes pour un nouveau pied de nez à une institution qui se trouve régulièrement impuissante face aux coups d’éclats ou de publicité des identitaires niçois.

Accusant le Procureur de la République, Eric de Montgolfier de « pipo qui marche parfois avec certains journalistes crédules ou complaisants », Philippe Vardon, le leader du groupuscule niçois a répondu du tac au tac à sa dernière condamnation à 10 000 € d’amende suite à la diffusion d’un tract dans la commune de St Martin du Var.

Loin de s’arrêter en si « mauvais chemin », Nissa Rebela revendique aujourd’hui l’annulation du concert « Nice Rap Contest » qui devait avoir lieu samedi soir au Palais Nikaïa. Annulation finalement confirmée par les organisateurs qui justifient leur décision par « un climat de tension et des menaces proférées à leur encontre ». Côté tactique, les bonnes vieilles méthodes fonctionnent toujours: distribution de milliers de tracts, diffusion des numéros de téléphone des organisateurs, emails demandant « de faire entendre leur voix avec courtoisie mais avec fermeté ».

Un concert annulé. Pas grave me direz-vous mais la question est-elle vraiment dans l’annulation d’une manifestation ou plutôt dans le poids qu’aura pesé ce groupuscule d’extrême-droite dans la décision de ne pas produire un spectacle à Nice ?

Mais d’autres questions mijotent…
A quand l’annulation des groupes musicaux d’extrême droite dans les facultés ?
Pourquoi l’affichage sauvage de Nissa Rebela est toléré sur les murs de la ville de Nice ?
Que viennent faire Catherine Ségurane, Giuseppe Garibaldi ou l’OGC Nice dans l’arsenal médiatique des identitaires niçois ?

Bref, ce serait presque à en perdre son niçois dans une de ses légendaires salades. La cause identitaire n’est pas encore entendue à Nice mais elle est écoutée, il est sans doute là le vrai danger d’une fausse identité.

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