Quelle identité politique pour la droite, sinon de devenir les troupes au service de Nicolas Sarkozy dans son plan de reconquête du pouvoir ?
Le changement de nom, voté à large majorité… mais par une minorité des membres du parti, paraît être le choix du pis aller, du plus petit dénominateur commun entre toutes les sensibilités de la droite.
Le côté marketing est visible et fait penser que les influences des spécialistes Bygmalionesques sont bien enracinées dans l’ADN du parti, bien au delà des scandales financiers.
Bien entendu, un parti peut s’appeler comme il veut mais « républicains », c’est un peu délicat.
Ceux qui ne sont pas membres, militants ou plus simplement votants des Républicains, que seraient-ils alors ? Des anti ou des non « républicains » ? N’allons-nous pas un peu trop loin ?
En politique, un parti ou un mouvement se définit par son identité politique. Mais la droite en possède-t-elle encore une réellement ?
Pour le moment, plus que de critiquer violemment le gouvernement et jouer avec les positions du FN, la question reste sans réponse. Quelques slogans ne suffisent pas, amuser la galerie avec des petites blagues d’artiste (souvenir des tournées musicales de sa femme qu’il accompagnait pour susciter l’attention des présents et de la presse) suscitent les ovations militantes mais disparaissent aussi vite que des bulles de savon.
Quant à son Président Nicolas Sarkozy , sa gestion du parti est en fonction de son ego et ses proclames pour le rassemblement ne convainquent personne : on comprend bien que, de toute manière, ça sera… tous derrière lui !
Les temps (et le contexte) ont changé mais on ne s’y trompe pas, sous Sarkozy on trouve toujours son alter-ego Bismuth et ses combines !
Alors, la rénovation de la droite et de ses idées… S’il suffisait dimplement de changer de nom…
par Garibaldino