L’OGC Nice évite le pavé du Nord

Frédéric Antonetti peut être fier du travail accompli ces dernières semaines dans un climat parfois délétère dont l’issue, dans la plupart des cas, aurait été fatale. L’esprit commando souffle, comme cela avait été promis par l’insoumis insulaire, et la spirale semble enfin s’inverser avec un début d’année tonitruant de la nouvelle bande à Lilian qui, à nouveau, emporte tout sur son passage…et avec la manière.

Cette fois, le penalty est pour les aiglons, l’arrière garde défensive pliera sans jamais rompre, le pied de Kone a trouvé le bon angle pour expédier le seul but de la rencontre dans la lucarne de Penneteau…les autres coups auront connu tout aussi bon sort et Nice revient du Nord avec trois précieux points dans une escarcelle qui en compte aujourd’hui 26, à 5 longueurs du FC Nantes (19°) et à 7 points de Sedan, bon dernier de cette Ligue 1.

Il était écrit que cette soirée allez être bonne et près de 15 000 spectateurs s’étaient donné rendez-vous au stade Nungesser avec dans l’esprit la dernière prestation de leurs protégés en terre nantaise et un succès probant (2-5). Un petit hic tout de même avec une rencontre placée sous le signe de l’avertissement avec un premier carton jaune distribué après seulement 2 minutes de jeu et 6 autres qui suivirent. Au jeu du jaune, léger avantage aux valenciennois (Roudet, Penneteau, Savidan, Bratu)qui en récolte un de plus que leurs homologues niçois (Kante, Fanni, Kone). S’il fallait n’en choisir q’une ce serait, sans aucun doute, la 28ème minute que les les aiglons choisiraient. Une faute indiscutable de Penneteau sur Ederson, qui quittera ses coéquipiers blessé suite à cette action, un penalty sifflé par l’arbitre d’un soir Bertrand Layec et, enfin, Bakary Kone qui envoie la sphère hors de portée du gardien nordiste pour ouvrir le score dans un stade où tout le monde pense qu’en une heure de jeu le VA réussira bien à renverser la vapeur. Mais, c’était sans compter sur l’OGC Nice nouveau, cuvée 2007, qui semble avoir pris assez de bouteille pour garder un précieux résultat quand elle le tient à bout de bras.

Sébastien Roudet, l’ancien pensionnaire du Gym, aura même essayé de redonner confiance à ses nouveaux partenaires de jeu en leur montrant le chemin du but mais un impeccable et intraitable Hugo Lloris, sévissant une nouvelle de gants de maître, ne fera pas de cadeau à son ancien camarade de jeu. Le petit prodige Savidan n’aura lui pas eu l’occasion de rééditer le quart de son exploit de la semaine passée à Nantes et rentrera finalement aux vestiaires avec un carton jaune pour avoir simulé une faute dans la surface de réparation niçoise. La suite, vous la connaissez une défense qui plie devant les assauts répétés, même si désordonnés, des hommes d’Antoine Kombouaré et des minutes qui s’égrainent jusqu’au coup de sifflet final qui donne une victoire amplement méritée aux niçois.

Petit coup de spleen à la découverte des autres résultats de la soirée avec toujours ce dix-huitième fauteuil encore classé éjectable. Mais ne faisons pas la fine bouche car le meilleur semble à venir dans un club qui retrouve petit à petit ses couleurs et qui devra être en pleine possession de ses meilleurs moyens avant d’accueillir une équipe de Lille blessée par une défaite à domicile face à Lyon (1-2) et qui aura à cœur de recoller à une deuxième place occupée à ce jour par leurs voisins lensois.

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