Le constat de la FACE 06 (Fédération des Associations et Corporations des Étudiants des Alpes-Maritimes) était sans appel à la rentrée 2014 : la santé et particulièrement les dépenses dentaires sont un des plus gros problèmes financiers que rencontrent les étudiants.
Voici la solution : le chéquier Jeune Santé.
« L’objectif de ce dispositif est de rendre les jeunes adultes autonomes et responsables de leur santé en leur permettant d’accéder gratuitement à des consultations de prévention avec l’accompagnement d’un professionnel de santé » a annoncé le député-maire de Nice, Christian Estrosi.
Ce carnet permettra trois types de consultations : une dentaire, qui va permettre d’établir un diagnostic avec le médecin spécialisé qui ensuite orientera le jeune vers une complémentaire santé adaptée à ses problèmes potentiels de santé, à ses besoins et à ses ressources. La seconde, portée sur les vaccins et leurs rappels, est divisée en trois bons différents suivant le type (polio, méningite C, rubéole…). La dernière est une invitation à un test rapide d’orientation diagnostic VIH accompagnée d’une adresse où retirer des préservatifs gratuitement.
Les syndicats de dentistes niçois félicitent la mesure unanimement
Le chéquier Jeune Santé s’adresse à tous les niçois, de 19 à 25 ans, n’ayant pas de mutuelle complémentaire et sera accessible à partir de septembre 2015. La mairie prendra le soin d’envoyer une lettre au domicile de tous les jeunes éligibles à cette opportunité, qui n’auront qu’a se rendre dans le Point d’Accueil Ecoute Jeune (PAEJ) afin de retirer leur chéquier. Ils pourront également trouver dans ces PAEJ des interlocuteurs afin de formaliser les démarches en vue de souscrire à un organisme complémentaire.
Les syndicats de dentistes niçois, tous participants à l’opération, ont félicité la mesure unanimement, a l’instar de la FACE 06 par la voix de son représentant : « Ce dispositif est voué à être rapidement efficace, il promet une réelle amélioration de la vie médicale des jeunes niçois et niçoises concernés. Afin que tout son potentiel soit exploité il faut maintenant également travailler sur la prévention. C’est la clé de notre combat, tant que tous les étudiants ne savent pas qu’ils peuvent se soigner convenablement, ils ne le feront pas ».
par Baptiste Meline