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22 novembre 2024

Fondation d’un Institut Hospitalo-Universitaire par le CHU de Nice

Sylvain Schiva
Sylvain Schiva
Passionné de littérature, de cinéma, de Beaux-Arts ou de musique, j'apprécie grandement les événements ou expositions qui en découlent.

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L’Agence Nationale de la Recherche (ANR) a sélectionné le CHU de Nice et ses partenaires (l’Université Côte d’Azur, l’Inria et l’Inserm), ayant comme ambition de fonder un Institut Hospitalo-Universitaire à Nice. Cet établissement porterait sur la santé respiratoire et le vieillissement.

Il s’agirait d’un véritable pôle d’excellence, basé sur les liens reliant la santé respiratoire, l’environnement, ainsi que le vieillissement. Ce lieu pourra devenir réalité une fois que le dossier sera accepté lors de la phase finale qui aura lieu début février auprès d’un jury international à l’ANR. Ce projet a pour ambition d’instaurer un système luttant plus efficacement contre les pathologies respiratoires présentes sur le territoire. Cela intègre un contexte général de dégradation de l’environnement prenant de l’ampleur.

C’est un modèle qui s’oriente vers le développement d’un système de prévention, de surveillance, et de prise en charge précoce. Cela vise à ralentir l’impact de ses maladies sur le système de soin. Christian Estrosi, Maire de Nice, s’est exprimé à ce sujet :

« Les changements climatiques sont l’un des défis majeurs pour la santé publique. Notre écosystème Niçois est un laboratoire unique qui permet de se projeter sur l’impact des maladies sur les populations en France et en Europe dans les dix années à venir compte tenu du profil démographique. »

Un projet ambitieux donc, baptisé RepirERA. Cette initiative possède le soutien de plusieurs acteurs importants du domaine médical. Le professeur Paul Hofman, responsable du laboratoire de pathologie clinique & expérimentale aux CHU de Nice ; le professeur Charles-Hugo Marquette, pneumologue et cancérologue au CHU de Nice, ainsi que plus d’une centaine de chercheurs d’Université Côte d’Azur, d’Inria et de l’Inserm et de médecins du CHU. Christian Estrosi se montre particulièrement enthousiaste face aux nombreux soutiens portant ce projet :

« Nous avons, en tant que décideurs publics, la chance d’avoir à Nice d’éminents professeurs reconnus à l’international et leurs équipes qui fournissent des indicateurs permettant d’être de véritables outils d’aide à la décision pour mieux composer des programmes de prévention»

Cet établissement prévoit de se dédier à plusieurs maladies, notamment la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), les fibroses, la mucoviscidose et les cancers pulmonaires.

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