En pleine campagne municipale (printemps 2014), Olivier Bettati, alors candidat, avait dénoncé « un problème de santé publique » concernant la qualité de l’eau du miroir d’eau de la Promenade du Paillon.
Cherchait-il à créer des polémiques à des fins électorales ou dénonçait-il un fait ? Christian Estrosi avait alors décidé d’engager une action en diffamation pour dénonciation calomnieuse envers son auteur.
Le Tribunal de Nice vient de reconnaître le fondement de ce recours et a condamné
Olivier Bettati à 3 000 € d’amende. Christian Estrosi obtenant 1 € symbolique comme réclamé et la Ville de Nice recevant 1 500 €.
Celui-ci a commenté sèchement cette décision : « En condamnant Olivier Bettati, le tribunal reconnait la portée politique des accusations injustes proférées par Olivier Bettati ».
Partie finie ? On dirait bien que non, si on s’en tient à la réaction du « coupable » qui a annoncé qu’il ferait appel de cette décision de justice.
Olivier Bettati, conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain, contre-attaque : « Dans la semaine, je mettrai en ligne sur www.olivierbettati.com, les analyses faîtes par les services de la Métropole et celles que j’ai fait faire sous le contrôle d’un huissier. Ainsi, chacun sera libre de juger si ce type de révélation doit être condamné ».
A l’eau, quoi !
