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24 novembre 2024

Les hués de la Fête de la Musique à Christian Estrosi: les « laudatores » sont un bien ou un mal ?

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« Je veux que mon ami Christian vienne ici parce que je veux l’embrasser »- a lancé Patrick Sebastien lors de la soirée de la Fête de la musique qui a eu lieu, ce samedi soir, sur la Promenade des Anglais. Et naturellement, Christian Estrosi, qui attendait en coulisses, est apparu sur scène…


L’épisode n’a aucune importance : quoi de plus normal qu’un présentateur de spectacle de variété jouant le jeu pour donner, à celui qui a payé (chèrement) la soirée, un moment de notoriété.

Pourquoi s’étonner ? Probablement, cette scène était prévue dans le cahier des charges de la soirée.

Après ça, que parmi une foule composée de plusieurs dizaines de milliers de personnes, il y en ait qui aime siffler, rien de bien nouveau non plus. Ainsi, Christian Estrosi, qui ne manque pas d’expérience, a dit deux mots de circonstance et, tournant le dos, a mis fin à la parade.

D’ailleurs, comme le dit si bien l’Évangile, la reconnaissance n’est pas de ce monde et que le destinataire des sifflets soit celui qui a permis aux siffleurs de profiter d’une soirée d’amusements .. ça n’a pas d’importance non plus !

Que cet épisode ait pris des proportions inattendues et qu’il soit passé un peu partout sur la toile, ce n’est pas malheureusement pas étonnant non plus.

Cela fait partie du monde moderne où chaque mot est enregistré, analysé, commenté et finalement jugé. Ça peut plaire ou déplaire mais c’est comme ça.

C’est pour cela que les artistes et hommes politiques qui savent bien comment ça se passe, qui jouent le jeu et en profitent, devraient s’en tenir à leur propre rôle et éviter d’être les protagonistes d’une morale qu’eux même, en premier , ne respectent pas.

A trop vouloir en faire… on fait souvent mal.

Patrick Sébastien, est revenu sur l’épisode* et défini de « connards » ceux qui ont hué Christian Estrosi. En fait, quand on abandonne la profession pour s’inscrire dans les « laudatores », on devrait de faire plus discret et ne pas relancer une polémique qui n’a pas lieu d’être.

Autrement, on prend le risque de se voir approprié l’expression : accusatio non petita, excusatio (ou plus vulgairement, fellatio) manifesta.

Allez, un peu de sobriété !

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