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23 octobre 2024

Philippe de Villiers, candidat contre Royal, Sarkozy et l’Euroland

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riviere-de-villiers-3.jpg « Il est intéressant d’écouter Jérôme Rivière, un homme de conviction, à la fois député du parti du candidat de l’UMP, expliquer à tous les Niçois et aux médias présents ce soir et donc aux Français : puisque je suis UMP, je vote De Villiers. Oh le bordel ! » Philippe De Villiers est très heureux d’avoir recruté à ses côtés Jérôme Rivière actuel député UMP de Nice. Philippe De Villiers met dos à dos les candidatures de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal : « Il y a des petites différences sur la dépense et sur les impôts mais c’est simplement une question de tempo. La droite va dans le sens de la gauche mais en un peu moins vite. Sur le droit opposable au logement, idée de Léon Trotski, la gauche avait hésité, en avait rêvé et la droite l’a fait. » Il poursuit en parlant de l’ensemble des prétendants : « On a des candidats qui se comportent comme des consommateurs s’adressant à des consommateurs. C’est le consumérisme politique. Les candidats de l’Euroland se présentent comme des distributeurs automatiques de crédits publics pour séduire les consommateurs. Les problèmes de fond ne sont pas abordés comme la dette, l’immigration, la délocalisation, l’islamisation, l’Europe, la Mondialisation ». « C’est important de s’adresser aux Français en leur disant : je n’ai pas que la politique dans ma vie et méfiez-vous de ceux qui n’ont que la politique. Ils sont prêts à faire n’importe quoi pour la politique et par la politique. Si je suis élu, vous pourrez compter sur une qualité : le courage. Je ferais ce que je dis au risque d’être impopulaire. » Il lie le destin des Français au destin de la France. Il insiste sur la gravité de la crise qu’il place dans trois domaines : la vitalité, l’identité et la souveraineté. Son slogan : retrouver la fierté d’être français. La valeur patriotique est son thème privilégié. C’était celui qui a reçu le plus de succès chez ses partisans de la Salle Athéna. La fierté d’être Français trouve son fondement dans l’accession à la nationalité qui ne doit plus être automatique mais demandé : « Ce ne doit plus être un droit mais un honneur. Il y aura une cérémonie avec serment officiel en mairie devant le drapeau tricolore après vérification que le demandeur respecte nos lois, nos modes de vie, nos traditions, qu’il veuille parler notre langue et pas cracher sur notre drapeau français ou encore refuser de chanter la Marseillaise ». Autre priorité pour Philippe de Villiers : l’Ecole. Il garde toujours en toile de fond l’esprit patriotique. L’élève devra se lever quand le professeur entre en classe. Il souhaite la liberté de choisir et créer les écoles en instaurant une émulation entre elles pour les faire progresser. Il veut supprimer les IUFM pour retrouver l’esprit de l’estrade pour que « l’élève regarde le professeur de bas en haut » et enseigner la culture nationale. Le président du conseil général de Vendée se montre sévère envers Nicolas Sarkozy : « Je me méfie de quelqu’un qui dit : Ayez confiance en moi parce que je ferais demain, quand j’aurais le pouvoir, ce que je n’ai pas fait aujourd’hui alors que j’avais ce pouvoir. » Il reproche ainsi à tout l’UMP qui avait le groupe parlementaire le plus puissant de la Vème République de ne pas avoir pris ses responsabilités sur les promesses tenues en 2002 : les régime des retraites, la suppression des 35 heures. riviere-de-villiers-2-2.jpg Il qualifie Ségolène Royal de grande dépensière et de grande infirmière : « Lundi sur TF1, c’était un milliard par minute. Dans la forme, c’est agréable. Il y a un côté émouvant. On n’est pas là pour apporter des bonheurs privés. On est plutôt là pour réparer les grands malheurs publics. Elle soigne les effets et pas les causes. » Il se présente comme le candidat des causes et pas celui des effets. Il la prend en contre exemple pour souligner le danger des délocalisations en Chine : « Quand je voyais Madame Royal avec son manteau blanc en Chine, une petite porcelaine, la main en visière. Elle souriait en regardant l’immensité en disant : « c’est immense. C’est notre nouvelle frontière. » Elle s’arrête et contente de sa formule croyant avoir fait sa Kennedy puis regarde à nouveau et dit : « C’est tout neuf ». Evidemment c’est tout neuf. Ce sont nos usines Ségolène que t’as regardées. Ça te fait sourire ? Moi ça me fait pleurer ». Dans le domaine du travail, sa priorité est la suppression des 35 heures, permettre à un salarié de travail plus s’il le souhaite et prendre sa retraite quand il le désire : « Les 35 heures étaient le symbole de l’oisiveté, le symbole pour nos jeunes de la récompense sans efforts. C’est un système soviétoïde. On doit tourner la France vers le travail, l’effort et donc la récompense. » Il veut supprimer l’ISF, l’impôt sur les successions, baisser de 50% les charges pour les PME, la TVA pour les restaurateurs. Pour récupérer l’argent perdu dans la baisse des impôts, il compte sur 20 milliards économisés avec la suppression des 35 heures, 36 milliards en stoppant l’immigration, 5 milliards en ne remplaçant qu’un départ à la retraite sur deux, 20 milliards en alignant les régimes spéciaux sur le régime général. Il n’a pas non plus oublier de reprendre son thème favori : lutter contre l’islamisation en souhaitant ne jamais voir un minaret à Nice. La foule est heureuse. Philippe De Villiers a construit sa renommée là-dessus. Il continuera à surfer sur cette vague jusqu’au 22 avril à condition qu’il obtienne les 500 signatures qu’il n’a pas encore. Les 100 mesures de Philippe De Villiers en cliquant sur le logo

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