Ce n’est pas encore la période des vaches grasses mais ça commence à aller mieux pour l’immobilier azuréen. Après quelques années de disette, la conjoncture commence à passer au vert.
C’est en tout cas, et avec la prudence qui le caractérise, le sentiment de Frédéric Pelou, président de FNAIM qui fête en cette année 2015, ses 90 d’activités: » Enfin , les acquéreurs commencent à réaliser qu’ils n’ont aucun intérêt à attendre: le couple prix de logements/conditions de financement n’évoluera pas dans des conditions plus favorables qu’aujourd’hui ».
Les chiffres du 2ème trimestre 2015 confortent cette déclaration: la reprise est là même si elle est encore fragile. La conjoncture économique est en amélioration et constitue un support psychologique important.
In fine, on commence à revoir la clientèle étrangère qui avait déserté depuis la reforme des plus-values immobilières en 2011.
L’embellie du marché immobilier niçois est significative: si le délai d’écoulement est toujours de 4 mois contre 3 en 2014, les prix reprennent de la couleur: + 2,18% à 4200 euros au m2.
Lumières aussi pour Cannes qui reste la place immobilière la plus chère du département: 4717 euros le m2. Suivent Menton ( 4494 euros) et Antibes ( 4356 euros)..
