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22 novembre 2024

Le concert gospel a rendu les spectateurs « happy »

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Dimanche 12 juillet, The London community gospel choir s’est produit devant une foule qu’il a subjuguée au fur et à mesure de ses musiques. Gratuit, l’événement a rassemblé un parterre de monde qui a chanté et dansé, bien aidé par le révérend et sa chorale.


1000 places assises étaient disposées devant la scène. Un chiffre qui fait bien rire après coup, puisque plus de 3000 personnes se sont amassées dans l’enceinte du Nice Jazz Festival (NJF) ce matin. Venu pour la première fois avec sa femme et ses trois enfants au NJF, Nicolas Marseilles, la trentaine, profite de l’accès libre pour « découvrir un genre qui lui est inconnu. Et en plus, ça fait une belle sortie culturelle pour les enfants » déclare-t-il.

Quand le groupe entre sur scène, des applaudissements les accueillent mais le calme règne. Du moins, pour l'instant. Car pour ceux qui en doutent, le révérend Bazil Meade prévient : « Are you ready for the party ? ». Entrée d'abord en douceur pour la chorale, composée de six femmes et deux hommes : la première minute, tous chantent à capella d'une voix douce et mélodieuse qui va devenir bien assez vite très énergique. 

« Come on everybody, come on ! » lance le révérend pour animer les gens. S'ils tapent des mains en retour, la chaude ambiance sous le soleil les pousse ensuite à balancer les bras, à agiter leurs épaules, à se déhancher même. Il faut dire que Bazil Meade et sa chorale savent animer. Du dynamisme, du sourire, une voix puissante et un fond sonore dansant créent une joyeuse émulation. La joie des chanteurs incite les spectateurs à les imiter, comme le confie Michel Tavares, 24 ans. « Regardez, tout le monde danse ! Leur musique a quelque chose de spécial, elle apporte de la convivialité » explique-t-il tout en bougeant ses jambes au rythme de la guitare et de la basse fracassantes.

Des sourires et de l’énergie à revendre, clés du succès

Le révérend n’oublie jamais les autres. Qui ? Sa chorale, avec qui il semble dialoguer pendant les chants. Il leur tend les mains, les met en rythme, pousse avec force sa voix. Aux micros, ses six compagnons lui répondent pareillement. Bazil Meade communie également avec le public. Sur fond de « Everybody », « Push your hands up », on se dandine, on joue des épaules, les valses se succèdent gaiement sous les chapiteaux à l’arrière. L’énergie débordante du groupe a atteint la foule désormais inarrêtable, âgés comme jeunes, Niçois comme touristes anglais ou allemands. En témoigne cette petite, casquette rose sur la tête, descendue des épaules de sa mère pour mieux tournoyer. Un homme plâtré se lève même pour se joindre au mouvement.

Les morceaux s'enchaînent et l'atmosphère reste toujours aussi chaude. Les genres musicaux paraissent tous différents. Tantôt du jazz, tantôt du rock, ou du disco, Bazil et sa bande régalent. Le fondateur du groupe fait sans cesse participer les spectateurs. Il entame un morceau pour les laisser le terminer, entonne « Feel all right » en communion avec sa chorale pour être repris par la masse populaire. Les mots de sympathie s'intercalent avec la musique, tels que « You're fabulous Nice ! ». Inutile de préciser, applaudissements et hourras lui répondent inlassablement.

Avec leur coffre impressionnant qui leur permet de pousser la voix de façon tonitruante, le dernier morceau, « Happy day ! », subjugue tout le monde : pas de danse, selfies, mains dressées en l'air, tous sont ravis par la bande de gamins qui s'agitent sur la scène. Et lorsque le speaker et la foule les appellent pour une dernière, ils reviennent avec plaisir pour un finish tout aussi dansant, tout aussi bruyant et, c'est le principal, tout aussi jovial.

Crédit photo : Anne-Claire de Nice

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