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22 novembre 2024

Jérôme Rivière :  » La rue, notre rue est avec Philippe De Villiers. »

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Devant 700 personnes, la semaine dernière, Philippe de Villiers, candidat MPF (Mouvement pour la France) pour la présidentielle, a expliqué son programme. En prélude, et durant vingt minutes, Jérôme Rivière, le député UMP de la 1ere circonscription des Alpes-Maritimes et durant vingt minutes, a dit pourquoi il était aux côtés de Philippe de Villiers et pourquoi il était devenu président national de son comité de soutien. Il a vivement critiqué la législature UMP regrettant de ne pas avoir voté les lois prévues dans le programme de 2002 ainsi que le double langage, celui tenu auprès des gens et celui du gouvernement, stigmatisant par la même occasion des accords d’idées entre lui et Christian Estrosi devenant des désaccords après que le président du Conseil Général des Alpes-Maritimes eut discuté avec les hautes-sphères umpiennes : « ça suffit les gens qui tiennent des discours sur les estrades ici à Nice et un autre à Paris ».


article compte-rendu du meeting de Philippe de Villiers

Nice-Premium : Jérôme Rivière, vous venez de recevoir Philippe de Villiers à Nice. Vos impressions sur cette visite d’un candidat à la Présidentielle ?

riviere-de-villiers-4.jpg Jérôme Rivière : C’est avec enthousiasme que les niçois ont accueilli Philippe de Villiers à Nice. Sur la promenade des anglais mardi, Philippe de Villiers a pu constater à quel point la rue, notre rue est avec lui.

La bousculade des grands jours était au rendez-vous, les mains qui se tendent avec vigueur, les sourires francs et spontanés, les paroles d’encouragement sincères qui fusent. Pas une critique, pas un geste de réprobation de la part de toutes celles et tous ceux que nous avons rencontrés.

Mais sa venue à Nice fut aussi l’occasion de parler un moment avec les pompiers venus l’interpeller dès son arrivée. Ces femmes et ces hommes qui ont en charge notre sécurité face aux catastrophes domestiques ou naturelles, qui mettent tous les jours leur vie en danger pour nous, ont le blues. Il y a quelques semaines ils étaient en grève. Ils sont venus présenter de légitimes demandes concernant la dangerosité de leur métier. Nous les avons écouté, ils ont compris, je crois, qu’ils étaient entendus.

Nous avons aussi pris le temps d’un rendez-vous chargé d’émotion avec la communauté rapatriée et les harkis du département. Ces femmes et ces hommes ne comprennent pas l’attitude des candidats à l’élection présidentielle qui vont chercher la bénédiction du président algérien Bouteflika, qui espèrent glaner des voix par leur présence de l’autre côté de la Méditerranée en foulant aux pieds notre histoire. Philippe de Villiers a été clair, il faut donner une réponse matérielle et clore le dossier des indemnisations une fois pour toute. Mais surtout il est indispensable de réaffirmer le rôle positif de la France Outre-mer, ce que la majorité n’a pas su faire jusqu’au bout !

Avant la grande réunion publique du soir à Acropolis, nous avons pu avoir une réunion de travail avec celles et ceux qui forment la première entreprise de France : artisans, commerçants, PME et TPE (La CAPEB , l’UPA, la CNAMS, la CGAD, l’UPE 06, la FNCA, toutes ces organisations professionnelles étaient présentes). Ils ont beaucoup à dire, et attendent des changements en profondeur : charges sociales étouffantes, prélèvements obligatoires asphyxiants, surcharge de paperasserie administrative, code du travail trop complexe… Les propositions du candidat Villiers sont précises et claires et l’échange productif engagé avec ces professionnels azuréens va continuer.

NP : « Puisque je suis UMP, je vote De Villiers ». Le candidat De Villiers vous a présenté ainsi. Cela risque de ne pas plaire en hauts lieux, non ?

JR : Je l’avais indiqué lorsque j’ai accepté de prendre la présidence du comité de soutien national à la candidature de Philippe de Villiers, dans le cadre d’une élection présidentielle, les convictions politiques doivent passer avant les consignes des partis politiques.
Vous le savez, je ne suis ni un courtisan, ni l’homme d’un parti, mais un élu qui affirme sans détour ses idées.

Par ailleurs, je suis loin d’être le seul UMP à faire ce choix. Souvenez-vous que près d’un tiers des adhérents ont refusé de plébisciter Nicolas Sarkozy comme candidat à l’élection présidentielle.
Ce qui est vrai, c’est que par soucis de transparence vis à vis des électeurs, je ne fais rien en cachette ou en catimini. Il me semble que c’est la condition d’un débat démocratique digne. Après tout, les seuls qui peuvent choisir sont les électeurs.

NP : Serez-vous candidat aux législatives sous l’étiquette MPF ?

JR : Je serai bien évidement candidat aux élections législatives.
Le problème des étiquettes ne se pose pas aujourd’hui. Souvenez vous, lors de la législature précédente, dans ma circonscription, Charles Ehrmann dont j’étais le suppléant, avait été élu comme député UDF, il était ensuite devenu DL (démocratie libérale) pour finir son mandat comme UMP… La vie politique française n’est pas figée. On peut multiplier les exemples dans toutes les circonscriptions.

Au moment des élections, après le résultat de la présidentielle, la situation politique en France sera éclaircie pour cinq ans.

NP : Si je vous dis ?

Ségolène Royal :

JR : De la compassion sans aucun doute, mais pas de propositions concrètes pour faire sortir notre pays de l’ornière dans laquelle il est coincé.

Marie-Georges Buffet :

JR : Des idées qui peuvent paraître généreuses mais qui sont déconnectées de toutes les réalités économiques de notre pays.

Nicolas Sarkozy :

JR : Il nous dit qu’avec lui tout deviendra possible. Mais quand tout est possible, c’est que rien n’est choisi. Pourtant, la première qualité d’un homme d’Etat c’est sa capacité de faire des choix.

François Bayrou :

JR : Une analyse assez juste des dysfonctionnements de la société française. Des réponses inadaptées parce que le consensus ne peut pas être la forme de gouvernement d’un grand pays. Il n’est pas possible d’être d’accord sur tout.

Jean-Marie Le Pen :

JR : Des propositions courageuses, un positionnement politique invariable et clair, mais entachés par des dérapages inacceptables. Il n’a situé son action que dans la protestation, la politique c’est l’action.

NP : Que pensez-vous des sondages actuels et en général ?

JR : Comme au moment du référendum sur le traité constitutionnel, ils reflètent le pourcentage de temps d’antenne.

Nous verrons les chiffres évoluer avec ampleur dès le 20 mars, date à laquelle seront connus les candidats effectifs à l’élection présidentielle.

Je terminerai par un sourire. Sur les sondages, regardez les difficultés qu’a connu votre site à propos de celui que vous aviez mis en place à propos des municipales à Nice… Pourquoi en irait-il différemment sur le plan national?

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