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25 novembre 2024

Bonne ambiance à l’aquathlon de Saint-Laurent du Var

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Ils étaient plus d’une centaine à participer à la 13ème édition de cette compétition mêlant natation et course à pied. 400 mètres de nage et 1,2 kilomètre de course à répéter deux fois pour les femmes, trois pour les hommes. Des distances à parcourir sur l’Esplanade des Goélands, le long de la plage et au milieu des badauds qui profitaient du soleil.


Pas le temps de souffler, tant pour les femmes (course à 18 heures), que pour les hommes (19 heures). L’aquathlon présente la particularité de devoir se changer au moment de la transition entre l’eau et la terre ferme : enfiler les chaussures, le short, le tee-shirt et repartir. Enfin, pour les amateurs car les plus aguerris sont équipés. Trifonction sur les épaules, ils ne s’arrêtent quasiment pas et semblent intouchables.

68 hommes et 44 femmes venus de la région et d’Italie ont participé à ce dérivé du triathlon, qui mériterait plus de reconnaissance pour Eric Lepetitcollin. Le secrétaire du club Saint-Laurentin Triathlon, organisateur de l’événement, évoque « un effort intense malgré la faible distance. C’est physique » explique-t-il, mais aussi « convivial ». En cause, le public au plus proche des sportifs. Il y a les familles des participants, mais également (et surtout) les locaux et touristes. Si certains pavoisaient sur les galets, d’autres s’approchaient pour s’intéresser à la course.

Etat d’esprit sérieux… ou pas

Chez les ténors, le chrono a beau s'écouler, l'effort perdure et les visages restent de marbre. Leaders pendant la course, le duo composé du Français Kévin Maurel et de l'Italien Daniel Polizzi font la course en tête. Ce sera finalement le premier qui se détachera irrémédiablement du second après le dernier passage en natation. Il remporte la victoire alors que d'autres entament seulement leur troisième tour.
Un ton en-dessous, les autres font leur bonhomme de chemin. Avec le sourire et quelques grimaces pour un concurrent en direction de sa femme et sa fille, supporteurs de luxe. Ou en faisant le guignol pour Alain, trifonction monégasque sur les épaules et qui amuse la galerie avant de rentrer dans l'eau à 27°C une ultime fois. « Un vieux de la vieille » confie une bénévole du club organisateur. 
Elle et ses collègues encouragent les sportifs qu'ils connaissent, toujours avec un petit mot sympathique et avec le sourire. « Allez Richard », « Allez Alain », « On ne lâche rien » et autres signes de soutien se succèdent. Comme quoi, allier compétition et plaisir, c'est possible.

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